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Une sélection d’articles publiés en texte intégral, et en accès libre.

L’ordre international face à l’Amérique de Trump

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « L’ordre international face à l’Amérique de Trump », écrit par Pierre Vimont, notamment ancien ambassadeur de France aux États-Unis et secrétaire général exécutif du Service européen pour l’action extérieure, et paru dans notre nouveau numéro (n° 4/2017), « L’Irak après Daech ».

Un an après son élection, Donald Trump continue de susciter des réactions contradictoires aux États-Unis. Le cœur de son électorat lui reste fidèle, en dépit d’un exercice pour le moins chaotique du pouvoir. Dans le même temps, les médias, dans leur grande majorité, se sont réfugiés dans l’indignation permanente, pendant que le reste du pays ne sait plus quoi penser d’un monde politique de plus en plus éloigné de ses préoccupations.

À l’étranger, le président américain suscite assurément de la perplexité au sein d’une communauté internationale qui semble désemparée face à un phénomène dont elle peine à saisir les contours, ou les conséquences. Plus précisément, les partenaires de l’Amérique se demandent si la présidence Trump va poursuivre son cours erratique ou, au contraire, trouver progressivement un équilibre plus rassurant sous l’influence d’un entourage moins imprévisible.

Corée du Nord/États-Unis : jusqu’où ira la confrontation ?

Après un nouveau tir de missile balistique nord-coréen, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies.

Dans ce contexte, nous vous proposons de lire en avant-première l’article d’Antoine Bondaz, « Corée du Nord/États-Unis : jusqu’où ira la confrontation ? », à paraître dans le numéro d’hiver 2017-2018 de Politique étrangère (en librairie le 6 décembre).

Le 30 juin 2017, le président Trump tweetait : « L’ère de la patience stratégique avec le régime de la Corée du Nord a échoué. Cette patience est terminée. » Il critiquait ainsi la stratégie de son prédécesseur. Les stratégies visant un « démantèlement complet, vérifiable et irréversible » du programme nucléaire nord-coréen, qu’elles soient basées sur les incitations ou les sanctions, qu’elles soient unilatérales ou multilatérales – comme les pourparlers à six qui ont été menés de 2003 à 2009 – ont toutes échoué. La nucléarisation de la République populaire et démocratique de Corée (RPDC) représente un sérieux échec pour la communauté internationale, et notamment pour les États-Unis, dont l’ancien président Clinton affirmait, dès 1993, que Pyongyang «ne [pouvait] pas être autorisé à développer une arme atomique ».

Élections allemandes : le jour d’après

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Élections allemandes : le jour d’après », écrit par Hans Stark, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri, et paru dans notre nouveau numéro, « Arctique : une exploration stratégique ».

Alors que l’alternance régulière, sinon le « dégagisme », semble à la base du fonctionnement des démocraties occidentales, la République fédérale constitue visiblement une exception. Selon toute probabilité, le 24 septembre prochain, le Parti chrétien-démocrate (CDU) d’Angela Merkel remportera une nouvelle fois les législatives.

Vers novembre ou décembre 2017, le prochain contrat de coalition signé, le Bundestag élira Angela Merkel pour la quatrième fois consécutive à la chancellerie – phénomène sans égal dans le monde dit libre, sauf justement en Allemagne qui a vu Konrad Adenauer et Helmut Kohl élus chancelier à quatre reprises. En d’autres termes, la campagne électorale s’achève avant même d’avoir commencé, tant les sondages sont sans appel : depuis mai 2017, la CDU-CSU bénéficie d’une avance stable de 15 points sur le SPD (Parti social-démocrate). Aucune majorité ne se profile contre la CDU. La chancelière dispose, en revanche, de multiples options pour les quatre prochaines années, allant de la simple poursuite de la « grande coalition » avec le SPD, à une coalition de centre-droit avec les libéraux du FDP (Parti libéral-démocrate), en passant par la formule tripartite d’une coalition « jamaïcaine » rassemblant la CDU-CSU, le FDP et les Verts.

Forces nucléaires françaises : quel renouvellement ?

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir avant la sortie officielle du numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2017), l’article que vous avez choisi d'(é)lire : « Forces nucléaires françaises : quel renouvellement ? », par Corentin Brustlein, responsable du Centre des études de sécurité de l’Ifri.

« Sous la présidence d’Emmanuel Macron, une série de jalons majeurs devront être franchis en vue de pérenniser les forces nucléaires françaises dans leur format actuel. Le cycle de renouvellement, amorcé au cours du mandat de François Hollande, va être amené à s’accélérer au cours des prochaines années. L’intention de l’Élysée quant à l’avenir de la dissuasion nucléaire française laisse, dans le principe, peu de place au doute. Le président de la République avait annoncé lors de la campagne électorale sa volonté de la pérenniser dans ses deux composantes, sous-marine et aéroportée, et a réaffirmé, depuis son élection, l’importance de la dissuasion dans la stratégie française. Cet effort de renouvellement, s’il s’inscrit dans la pleine continuité de la posture française, survient toutefois à un moment charnière.

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