Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage d’Édouard Husson, Paris-Berlin. La survie de l’Europe (Gallimard, 2019, 416 pages).
Les relations franco-allemandes sont, par les temps qui courent, plus souvent objet d’humeurs – pro ou contra, sans trop de rationalisations –, que d’analyses. Ce livre veut s’attacher au fond, pour considérer ces relations d’un œil débarrassé du poids des habitudes.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Myriam Benraad propose une analyse de l’ouvrage de Haroro J. Ingram, Craig Whiteside et Charlie Winter, The ISIS Reader: Milestone Texts of the Islamic State Movement (Hurst, 2020, 328 pages).
Signé par trois auteurs reconnus dans leurs domaines, cet ouvrage se veut une étude pionnière sur l’État islamique, à travers l’analyse des « mots » employés par ses membres. Basé sur la mobilisation critique d’un vaste échantillon de textes, documents, discours et vidéos (traduits de l’arabe ou directement adressés à des publics anglophones), il a pour ambition d’évaluer dans quelle mesure le langage en lui-même a structuré toute l’évolution de cette mouvance, appréhendée par phases, de la fin des années 1990 jusqu’à la période la plus récente. L’objectif est d’offrir au lecteur clarté et nuances quant aux transformations historiques et stratégiques de ce groupe, par un recours méthodologique aux sources primaires et leur exploitation systématique, exercice qui a souvent fait défaut par le passé.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Philippe Boulanger, La Géographie, reine des batailles (Ministère des Armées/Perrin, 2020, 368 pages).
« Le terrain commande » : l’expression bien connue des soldats met parfaitement en lumière le rôle clé de la topographie dans la manœuvre. Pour autant, l’apport de l’essai de Philippe Boulanger, professeur de géographie à la Sorbonne, dépasse la question du terrain. Comme le rappelle l’auteur, « nulle opération ne peut être envisagée sans compréhension du milieu physique et de la population au préalable ».
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Maxime Danielou propose une analyse de l’ouvrage d’Andrei P. Tsygankov,Russia and America: The Asymmetric Rivalry (Polity Press, 2019, 272 pages).
Professeur à l’université de San Francisco, Andrei Tsygankov a publié plusieurs ouvrages sur la politique étrangère russe, son rapport avec l’Occident et la perception de la Russie aux États-Unis. Celui-ci constitue une synthèse actualisée de ses précédents écrits. Il s’agit d’une analyse des relations russo-américaines dans les secteurs et aires géographiques où les intérêts des deux États se rencontrent, et souvent s’opposent. Bien qu’une importante partie du propos soit consacrée à la période suivant l’élection de Donald Trump, la réflexion s’inscrit dans un temps plus long, à compter de la chute de l’Union soviétique.
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