Catégorie : Revue des livres Page 7 of 277

Les comptes rendus de lecture publiés dans PE

La mort est notre business

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Siméo Pont, chargé de mission auprès du directeur de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Ilia Barabanov et Denis Korotkov, La mort est notre business. La véritable histoire du groupe Wagner et de son fondateur Evgueni Prigojine (Flammarion, 2024, 384 pages).

Les auteurs, journalistes d’investigation russes contraints à l’exil depuis l’invasion de l’Ukraine, retracent la fulgurante ascension et la chute brutale du groupe Wagner, société militaire privée (SMP) russe, et de son fondateur Evgueni Prigojine.

The End of Ambition

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Anthony Guyon propose une analyse de l’ouvrage de Steven A. Cook, The End of Ambition: America’s Past, Present and Future in the Middle East (Oxford University Press, 2024, 208 pages).

Dans un essai court mais stimulant, Steven A. Cook analyse la politique conduite par les États-Unis au Moyen-Orient depuis la Seconde Guerre mondiale. Rédigé pour l’essentiel avant les attaques terroristes du 7 octobre 2023, l’ouvrage n’en délimite pas moins des clés de lecture toujours effectives et s’avère sans concession avec les lignes directrices de la diplomatie américaine, à l’image de l’invasion de l’Irak – « erreur calamiteuse » – ou des errances de l’administration Clinton.

Mémoires d’un corsaire

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Claude-France Arnould propose une analyse de l’ouvrage de Yves-Thibault de Silguy, Mémoires d’un corsaire. Navigation dans les eaux agitées du pouvoir  (Temporis Éditions, 2024, 228 pages).

Parmi tant d’études géopolitiques, d’essais sur l’Europe et sur la situation de la France, voici des leçons pour l’action, tirées d’expériences vécues, celles d’un diplomate français – si peu dans le style que les préjugés leur prêtent –, commissaire européen et entrepreneur. Le titre donne le ton et l’inspiration combative d’une aventure de cinquante ans, également partagée entre public et privé.

Ce qu’on nous dit ici est certes sévère et inquiet mais résolument tourné vers la mobilisation de nos atouts nationaux et européens, et le refus de se résigner à un déclin.

Les États prédateurs & Germany and China

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Marie Krpata, chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri, propose une analyse des ouvrages de François-Xavier Carayon, Les États prédateurs. Fonds souverains et entreprises publiques à la conquête de l’Europe  (Fayard, 2024, 360 pages) et d’Andreas Fulda, Germany and China: How Entanglement Undermines Freedom, Prosperity and Security (Bloomsbury, 2024, 256 pages).

Le consultant en stratégie François-Xavier Carayon s’intéresse aux « États prédateurs ». Après la chute du mur de Berlin et la naissance de l’Union européenne (UE), l’Europe préfère la « coopération » à la « puissance » et ne jure que par les interdépendances qui réduisent le potentiel de conflits entre États. En réalité, la guerre prend d’autres atours en devenant économique, et le plus fort finit par s’imposer. Inadaptée aux rapports de force, l’Europe ne fait pas le poids et assiste, malgré elle, au dépeçage de ses champions comme dans le cas d’Alstom, mais aussi d’entreprises moins connues qui constituent cependant la richesse du tissu industriel européen.

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