
Retrouvez l’article de Laurent Giacobbi ici.
Découvrez le sommaire du numéro 1/2025 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Cyrielle Maingraud-Martinaud propose une analyse de l’ouvrage de Marc-Antoine Pérouse de Montclos, Géopolitique du Nigeria (Presses universitaires de France, 2024, 192 pages).
Encore largement méconnu en France, le Nigeria est souvent réduit à des stéréotypes négatifs, que cet ouvrage s’efforce de déconstruire.
Sortant d’une grille de lecture identitaire essentialiste, l’auteur resitue l’historicité des catégories ethniques et religieuses. L’État nigérian incarne toujours les contradictions issues du colonialisme : un champ politique et économique accaparé par une élite à la fois bourgeoise et « traditionnelle » ; un État faible aux infrastructures limitées ; une économie largement extravertie et fondée sur l’exploitation des matières premières.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Diana-Paula Gherasim, chercheuse au Centre énergie et climat de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Pierre Charbonnier, Vers l’écologie de guerre. Une histoire environnementale de la paix (La Découverte, 2024, 324 pages).
Cet ouvrage entend marquer le changement de paradigme des politiques climatiques au tournant des années 2020 : avec la guerre en Ukraine, pour la première fois, la transition énergétique devient une question de sécurité nationale, au-delà du devoir moral de lutter contre le changement climatique. La sobriété devient une arme à la portée de tous pour résister à l’agresseur et ainsi, dans la conflictualité, le climat devient partie prenante à la géopolitique.
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