Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2025 de Politique étrangère (n° 3/2025). Anthony Guyon propose ici une analyse de l’ouvrage d’Angela Merkel et Beate Baumann, Liberté(Albin Michel, 2024, 688 pages).
Après quatre mandats et seize années à la tête de la première puissance d’Europe, Angela Merkel a quitté ses fonctions en décembre 2021. Elle se lance, dès l’année suivante, dans la rédaction de ses Mémoires, denses et rarement critiques, alors que le continent est depuis confronté à la guerre en Ukraine et à de multiples lignes de fractures.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Paul Maurice, secrétaire général du Comité d’études pour les relations franco-allemandes à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d‘Ilko-Sascha Kowalczuk,Freiheitsschock. Eine andere Geschichte Ostdeutschlands von 1989 bis heute (C. H. Beck, 2024, 240 pages).
L’historien Ilko-Sascha Kowalczuk revient ici sur l’histoire de l’Allemagne de l’Est depuis 1989. Dans son plaidoyer pour la liberté et la responsabilité individuelle, l’auteur explique comment l’Allemagne de l’Est s’est développée depuis 1989 et pourquoi, malgré le succès de la « révolution pacifique » de 1989-1990, c’est dans cette partie de l’Allemagne que le modèle de la démocratie libérale risque de s’effondrer. L’historien s’appuie sur des décennies de recherche, d’analyse et de publications antérieures, parmi lesquelles Die Übernahme (2019), Endspiel (2009), ou plus récemment une biographie du dirigeant communiste est-allemand Walter Ulbricht en deux volumes, parus en 2023 et 2024 (la première biographie scientifique consacrée au personnage).
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025). Marie Krpata, chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri, propose une analyse des ouvrages de François-Xavier Carayon,Les États prédateurs. Fonds souverains et entreprises publiques à la conquête de l’Europe (Fayard, 2024, 360 pages) et d’Andreas Fulda,Germany and China: How Entanglement Undermines Freedom, Prosperity and Security (Bloomsbury, 2024, 256 pages).
Le consultant en stratégie François-Xavier Carayon s’intéresse aux « États prédateurs ». Après la chute du mur de Berlin et la naissance de l’Union européenne (UE), l’Europe préfère la « coopération » à la « puissance » et ne jure que par les interdépendances qui réduisent le potentiel de conflits entre États. En réalité, la guerre prend d’autres atours en devenant économique, et le plus fort finit par s’imposer. Inadaptée aux rapports de force, l’Europe ne fait pas le poids et assiste, malgré elle, au dépeçage de ses champions comme dans le cas d’Alstom, mais aussi d’entreprises moins connues qui constituent cependant la richesse du tissu industriel européen.
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