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À chacun sa Corée

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L’article « À chacun sa Corée » a été écrit anonymement dans le numéro 5-6/1950 de Politique étrangère.

Depuis le 25 juin 1950, le gouvernement chinois était intervenu, de Pékin, dans l’affaire coréenne avec les moyens de sa diplomatie et de sa propagande : l’invasion de la Corée du Sud par les Coréens du Nord lui offrait l’occasion d’afficher sa sympathie pour le pays entier. La Chine n’y exerça- t-elle pas une suzeraineté nominale jusqu’au début du présent siècle ?

Les trois Corées

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Patrick Maurus, Les trois Corées (Hémisphères Éditions, 2018, 192 pages).

Patrick Maurus est l’un des plus fins connaisseurs de la Corée en France. Il a voyagé à de nombreuses reprises en Corée du Nord et s’interroge dans cet ouvrage sur « la Corée », en étudiant ses trois divisions actuelles : Corée du Sud, du Nord, et chinoise, tout en éclairant leurs interactions.

Easternization ou the End of the Asian Century ?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). John Seaman, chercheur au Centre Asie de l’Ifri, propose une analyse croisée des ouvrages de Gideon Rachman, Easternization: Asia’s Rise and America’s Decline from Obama to Trump and beyond (Other Press, 2017, 320 pages), Graham Allison, Destined for War: Can America and China Escape Thucydide’s Trap? (Houghton Mifflin Harcourt, 2017, 384 pages), et Michael R. Auslin, The End of the Asian Century: War, Stagnation, and the Risks to the World’s Most Dynamic Region (Yale University Press, 2017, 304 pages).

Si 2016 restera dans l’histoire comme l’année où le populisme a triomphé en Occident à travers le Brexit et l’élection de Donald Trump, 2017 sera celle où les États-Unis ont formellement abandonné le leadership international. Depuis l’arrivée du magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche, l’Amérique de Trump s’enferme dans un discours de l’« America First », renonçant aux engagements de ses prédécesseurs (Partenariat Trans-Pacifique – TPP, COP21) et s’attaquant au multilatéralisme et aux traditions démocratiques et néolibérales sur lesquelles les États-Unis ont bâti leur leadership international depuis 70 ans. Pendant ce temps, le centre de gravité international bascule nettement vers l’Asie, et notamment vers Pékin. La Chine de Xi Jinping a su habilement adapter son discours pour se positionner en défenseur de la paix et de l’ordre dans le monde – défendant la mondialisation tout en proposant un modèle alternatif à la démocratie libérale. Évidemment, la Chine semble de plus en plus sûre d’elle, tandis que les États-Unis remettent en question leur propre rôle dans le monde.

Les mémoires de Lee Kuan Yew

À la suite du décès de Lee Kuan Yew, nous vous proposons de relire la recension des mémoires de l’ancien Premier ministre de Singapour, From Third World to First: The Singapore Story, parue dans le n°1/2001 de Politique étrangère.

Lee Kuan Yew, père fondateur et parrain intègre de la République de Singapour, dont le PNB par habitant, sous son égide, est passé de 400 dollars en 1959 à 30 000 dollars en 1999, nous donne le second volume de ses mémoires deux ans après le premier, qui s’arrêtait en 1965. L’auteur poursuit son récit jusqu’en l’an 2000 sous le titre Du Tiers monde au premier, résumant de façon justifiée les progrès accomplis.

On trouvera dans ce gros volume un jaillissement bouillonnant d’anecdotes, d’intrigues, de dévoilements et de jugements sans appel sur les chefs d’État et leurs services secrets avec lesquels il s’est mesuré, avant et après la fin de l’empire britannique, dans une perpétuelle noria de rencontres officielles le plus souvent secrètes. Lire la suite sur Persée.

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