Accédez à l’article de Monique Chemilier-Gendreau ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 4/2021 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Matthieu Chillaud propose une analyse de l’ouvrage de François Cochet, Les Français en guerres de 1870 à nos jours (Perrin, 2017, 456 pages).
Bien connu pour ses nombreux travaux sur l’expérience combattante ainsi que sur la captivité et la mémoire des guerres, François Cochet, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Lorraine jusqu’à 2017, appartenait au très petit nombre d’historiens militaires français qui professaient dans le milieu universitaire. Véritable legs aux nouvelles générations pour qui l’histoire militaire – et notamment l’histoire-bataille, centrée sous la conduite des opérations tactiques et stratégiques – n’est plus ni boudée, ni discréditée dans l’alma mater comme elle le fut longtemps, cet ouvrage se présente, dans une profondeur historique (de la guerre de 1870 à nos jours), comme une synthèse remarquable de la culture de guerre de la France.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Alain Antil, responsable du programme Afrique subsaharienne de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Felwine Sarr, Afrotopia (Éditions Philippe Rey, 2016, 160 pages).
Le texte de cet économiste et enseignant sénégalais est une réflexion sur l’avenir de l’Afrique et la nécessité pour le continent de trouver sa propre voie vers la modernité, sans s’enfermer dans des modèles exogènes (celui des colons hier, celui des institutions internationales et des agences d’aide aujourd’hui), conduisant irrémédiablement à une impasse. Pour ce faire, la première étape est de ne plus se laisser définir par d’autres mais de se définir soi-même.
Ainsi, l’Afrique doit-elle fixer ses propres objectifs, puiser dans ses potentialités, renouer avec son passé précolonial sans toutefois l’idéaliser, ni s’extraire de la mondialisation par un afrocentrisme clos sur lui-même. Il faut enfin fonder une utopie : « L’Afrotopos est ce lieu autre de l’Afrique dont il faut hâter la venue, car réalisant ses potentialités heureuses. »
Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.