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Becoming a European Homegrown Jihadist

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Myriam Benraad propose une analyse de l’ouvrage de Bart Schuurman, Becoming a European Homegrown Jihadist: A Multilevel Analysis of Involvment in the Dutch Hofstadgroup, 2002-2005 (Amsterdam University Press, 2018, 272 pages).

L’assassinat du réalisateur Theo van Gogh le 2 novembre 2004 peut paraître lointain. Il hante pourtant la mémoire néerlandaise. Ce meurtre plane sur chaque nouvelle attaque terroriste aux Pays-Bas (comme celle de la gare d’Amsterdam d’août 2018), même déjouée par les autorités (un « attentat majeur » à Arnhem, fin septembre). Il nous rappelle combien la violence djihadiste trouve un terreau fertile en Europe, et même dans un pays certes moins touché ces dernières années mais néanmoins soumis aux mêmes menaces que ses voisins.

The Rage: The Vicious Circle of Islamist and Far-Right Extremism

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Thomas Bouvatier propose une analyse de l’ouvrage de Julia Ebner, The Rage: The Vicious Circle of Islamist and Far-Right Extremism (I. B. Tauris, 2018, 224 pages).

The Rage décrit la relation gagnante-gagnante entre l’ultra droite et l’islam intégriste. Connu sous le nom de « radicalisation réciproque », ce cercle vicieux a largement été sous-exploré.

The Caliphate at War

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Stéphane Mantoux propose une analyse de l’ouvrage de Ahmed S. Hashim, The Caliphate at War: The Ideological, Organisational and Military Innovations of Islamic State (Hurst, 2018, 392 pages).

Ahmed Hashim est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’insurrection et la contre-insurrection en Irak (2006, 2009), et d’un livre consacré aux Tigres tamouls au Sri Lanka (2013).

Dans The Caliphate at War, initialement paru en 2017, il entend expliquer ce qu’a été l’État islamique (EI) depuis ses origines en 2003 jusqu’au milieu de l’année 2017, moment où la phase territoriale de l’organisation commence à s’achever. L’approche est
« holistique » : l’auteur veut décrire l’EI en tant que système et secondairement déceler les facteurs qui ont conduit à son émergence.

Jihadi Culture

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Laurence Bindner propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Thomas Hegghammer, Jihadi Culture: The Art and Social Practices of Militant Islamists (Cambridge University Press, 2017, 288 pages).

Alors que la recherche sur les groupes djihadistes privilégie habituellement les analyses historiques, opérationnelles ou doctrinales, cet ouvrage collectif en défriche un aspect méconnu : la culture et les pratiques sociales.

À travers sept champs d’étude explorés par dix spécialistes, Hegghammer éclaire le phénomène djihadiste à l’aune des préoccupations artistiques et esthétiques (poésie, musicologie, iconographie, cinématographie) de quelques groupes transnationaux, ainsi qu’à travers leurs us et coutumes (interprétation des rêves, martyrologie, pratiques non militaires – religieuses en particulier, ou d’autres plus surprenantes, comme les pleurs), des années 1980 aux années 2010.

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