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Retrouvez le sommaire du numéro 4/2020 de Politique étrangère ici.
Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2018) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux États, qui, avec la mondialisation, voient leurs frontières et leurs souverainetés s’affaiblir. Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? C’est la réponse que tente d’apporter ce premier dossier de l’année 2018. Parallèlement, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, en particulier sur la crise en Catalogne, le devenir de l’Égypte du général Sissi ou encore l’impasse dans laquelle semble être le Venezuela.
Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? Le débat sur « la fin des États » a pu le laisser croire ; mais on assisterait plutôt à une prolifération des « désirs d’États », divers et contradictoires. Politique étrangère s’interroge sur le rôle et le destin de ces États, si différents selon leurs histoires et leurs environnements.
États à reconstruire (Syrie, Irak), chancelants mais résistants (Liban), contestés de l’intérieur (Royaume-Uni, Espagne), menacés de naufrage (Égypte, Venezuela), ou États forts (la Chine de Xi Jinping et ses stratégies de plus en plus visibles et globales) : tous forment, en réalité, la seule structure pérenne de la scène internationale.
En un temps où le multilatéralisme semble contesté, voire méprisé par le plus grand d’entre eux, les États-Unis, on doit s’interroger sur ce qui est commun à tous ces États, sur ce qui les différencie, pour imaginer ce que pourrait être leur société de demain.
Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2014). Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage d’Edwige Camp-Pietrain, L’Écosse et la tentation de l’indépendance. Le référendum d’autodétermination de 2014 (Presses universitaires du Septentrion, 2014, 218 pages).
Le 18 septembre 2014, les Écossais ont refusé à 55,3 % d’engager un processus qui aurait pu leur permettre d’accéder à l’indépendance dans les deux ans. En 2013, Keith Dixon avait pronostiqué ce résultat ici-même. Edwige Camp-Pietrain scrute l’évolution de l’Écosse depuis plus de 20 ans et résume en 200 pages très denses les enjeux du référendum : une synthèse pédagogique et équilibrée aussi stimulante à lire après le 18 septembre qu’avant.
La première partie de l’ouvrage est chronologique. La marche vers l’indépendance – ou plutôt à la restauration d’une indépendance perdue en 1707 avec le traité d’Union – est en effet un processus de long terme.
Nous vous proposons de (re)lire l’article d’Yves Gounin, « Les dynamiques d’éclatements d’États dans l’Union européenne : casse-tête juridique, défi politique », paru dans le numéro d’hiver 2013 de Politique étrangère. Après le « non » écossais au référendum sur l’indépendance et alors qu’un bras de fer oppose Barcelone et Madrid sur la consultation symbolique qui pourrait avoir lieu le 9 novembre, les questions qu’il soulève sont plus que jamais centrales pour les Européens.
L’Écosse, la Catalogne ou la Flandre indépendantes rejoindraient-elles automatiquement l’Union européenne ? Ni la convention de Vienne de 1978, ni la coutume internationale, ni l’application stricte du droit de l’Union qui soumettrait les nouveaux États à la procédure ordinaire d’adhésion, et donc au veto des États membres, ne donnent de solution simple. Le caractère spécifique de l’Union européenne et le simple bon sens plaident pour une solution négociée, à toutes les étapes.
Alors que l’Écosse, la Catalogne, la Flandre – sans parler du Pays Basque, de la Corse ou de la Padanie – manifestent des velléités indépendantistes, la question de leur appartenance future à l’Union européenne se pose. Lire l’article complet au format .pdf.
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