Le 21 juin, Le Figaro a publié un article signé Thierry Portes, « Mauritanie : succession à l’amiable au pouvoir » sur les récentes élections en Mauritanie. Il a présenté le dossier « La démocratie en Afrique : tours et détours », publié dans le numéro d’été 2019 de Politique étrangère (n° 2/2019) et citait en particulier Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri et auteur de l’article « Les évolutions paradoxales de la démocratie mauritanienne ».
L’élection devrait marquer samedi la première alternance entre deux militaires partenaires de longue date. Mohamed Ould Ghazouani ne devrait avoir besoin que d’un tour, ce samedi, pour remporter l’élection présidentielle mauritanienne. Les pronostiqueurs de rue, en l’absence de sondages fiables, s’interrogeaient seulement sur sa capacité à franchir les 60 %. Même si le hasard conduit à l’organisation d’un second tour, il est promis à la Mauritanie, qui a vécu un nombre incalculable de coups d’État, de connaître, selon une formule utilisée à Nouakchott, sa «première alternance pacifique entre militaires». Cette présidentielle ouvre un nouveau chapitre de l’histoire écrite par le couple d’officiers supérieurs Mohamed Ould Abdel Aziz et Mohamed Ould Ghazouani.
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