La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Quelles perspectives pour la Crimée ?« , écrit par Catherine Iffly, et paru dans notre nouveau numéro, « ASEAN : 50 ans d’une expérience singulière« .
À Simferopol, le soir venu, les trottoirs plongent dans l’obscurité – sauf quelques artères centrales de la capitale de la Crimée. Depuis les ruptures d’alimentation de l’électricité fournie par l’Ukraine, dues à la détérioration de lignes haute tension par des activistes, l’éclairage public est parcimonieux ; au contraire, Sébastopol et ses installations militaires baignent dans la lumière. L’inflation, selon l’indice officiel, a dépassé 100 % pour les trois dernières années et les habitants de la péninsule ont vu leur pouvoir d’achat s’éroder. Mais à Sébastopol et Simferopol, les BMW, Infiniti, Bentley et Jaguar rutilent au soleil. Les échanges économiques de la Crimée avec l’Union européenne (UE) et les États-Unis sont soumis à des restrictions importantes, mais les grandes enseignes nord-américaines du sport et celles de la mode européenne ont rouvert depuis le printemps 2016. Trois ans après l’annexion de la presqu’île ukrainienne, la Crimée présente un visage contrasté.
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