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Original Sin: Power, Technology and War in Outer Space

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). Guilhem Penent propose une analyse de l’ouvrage de Bleddyn E. Bowen, Original Sin: Power, Technology and War in Outer Space (Hurst, 2022, 344 pages).

Photographie d'arrière-plan par la NASA représentant une navette spatiale dans l'espace. Au premier plan, couverture du livre de Bleddyn E. Bowen.

Avec ce second ouvrage, Bleddyn Bowen confirme être un théoricien et expert de premier plan sur les questions de politiques spatiales. Revenant en détail sur « soixante-dix ans d’âge spatial global et militarisé », l’auteur du déjà remarqué War in Space, en 2020, propose un récit critique, cohérent et convaincant des origines de la « puissance spatiale » (spacepower) jusqu’à sa maturité. Il surprend par sa capacité à s’approprier des sujets anciens et connus en les présentant sous un angle nouveau et stimulant.

War in Space

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Guilhem Penent propose une analyse de l’ouvrage de Bleddyn E. Bowen, War in Space: Strategy, Spacepower, Geopolitics (Edinburgh University Press, 2020, 288 pages).

Alors que l’espace apparaît comme un nouveau milieu à part entière de conduite des relations internationales, la notion de « puissance spatiale » (spacepower) fait son retour sur le devant de la scène. Une question demeure pourtant ouverte, articulée en son temps par le stratégiste américano-britannique bien connu Colin Gray et élevée par la littérature sur le sujet au rang de lieu commun : « Où se trouve la théorie de la puissance spatiale ? Où se trouve le Mahan de la nouvelle frontière ? »

Ronald Reagan and the Space Frontier

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Guilhem Penent propose une analyse de l’ouvrage de John M. Logsdon, Ronald Reagan and the Space Frontier (Palgrave Macmillan, 2018, 420 pages).

En matière de politique spatiale, John Logsdon, professeur émérite de l’université George-Washington, tout à la fois témoin, acteur et chroniqueur de l’effort spatial des États-Unis depuis plus d’un demi-siècle, fait figure d’autorité. Une idée directrice guide son œuvre, très riche, d’analyste et d’éditeur : les motivations pour aller dans l’espace sont nombreuses, mais une seule a véritablement compté dans l’histoire du programme spatial civil américain, la recherche du leadership, et en particulier la conviction que le vol habité est central pour l’image que l’Amérique a d’elle-même et entend projeter à l’extérieur. Cet ouvrage constitue une nouvelle exploration réussie de ce thème. En intégrant à l’exercice une réflexion critique sur le bilan décisionnel de l’équipe du 40e président américain, l’auteur fait également œuvre utile, alors que la réhabilitation dont Ronald Reagan est aujourd’hui l’objet demeure lacunaire au plan de la politique spatiale.

Le nouvel âge spatial. De la Guerre froide au New Space

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Guilhem Penent propose une analyse de l’ouvrage de Xavier Pasco, Le nouvel âge spatial. De la Guerre froide au New Space (CNRS Éditions, 2017, 192 pages).

Le New Space se veut la traduction d’une nouvelle donne schumpetérienne, provoquée par l’impact de la révolution numérique sur les structures stato-­centrées héritées de la guerre froide (le Old Space). Utilisée à l’excès, la formule, qui est aussi slogan, a été élevée au rang de grille de lecture privilégiée des bouleversements en cours dans le secteur spatial. C’est l’intérêt de cet essai dense que de replacer ce renouveau dans son contexte en posant l’hypothèse, ambitieuse mais lumineuse, de l’avènement d’un authentique « nouvel âge spatial ». L’objectif est bien « d’essayer de comprendre les prémisses d’une apparente “reconquête de l’espace” aux États-Unis » et surtout d’en mesurer les implications.

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