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La rédaction a le plaisir de vous offrir un second article du numéro de printemps 2016 de Politique étrangère : « Que vaut l’armée russe ? », par Isabelle Facon.
« Peu de temps avant sa confirmation par le Sénat comme président du Joint Chief of Staff, le général Dunford a déclaré que la Russie constitue une « menace existentielle » pour les États-Unis. La nouvelle stratégie de l’US European Command, publiée en janvier 2016, fait de la « dissuasion de l’agression russe » la première de ses priorités. Les superlatifs sont devenus monnaie courante pour décrire les forces armées russes 2.0, et la récente propension de Moscou à recourir à ses outils militaires à l’extérieur de ses frontières (Géorgie, Ukraine, Syrie) a provoqué en Occident la publication d’articles déplorant que l’ampleur de la modernisation militaire russe ait été sous-estimée.
L’attention portée dans les capitales occidentales à cette problématique se nourrit de la multiplication des redéploiements de forces et des exercices (souvent d’ampleur) que la Russie réalise dans la partie ouest de son territoire, ainsi que des manœuvres de son aviation à proximité de l’espace aérien d’États membres de l’OTAN – quand il ne s’agit pas de violations pures et simples. En outre, tandis que le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, annonçait pour 2016 la formation de trois nouvelles divisions à l’ouest du pays, certaines dimensions de l’intervention russe en Syrie révélaient aux décideurs occidentaux que leurs forces pourraient à l’avenir ne plus avoir les coudées aussi franches dans la conduite d’opérations sur lesquelles les intérêts de la Russie ne convergeraient pas avec les leurs.
Cette recension est issue de Politique étrangère 1/2013. Étienne de Durand propose une analyse de l’ouvrage de David E. Johnson, Hard Fighting. Israel in Lebanon and Gaza (Santa Monica, CA, RAND Corporation, 2011, 238 pages).
Rares sont les ouvrages qui tiennent plus qu’ils ne promettent. C’est le cas de cette monographie consacrée aux opérations israéliennes contre le Hezbollah en 2006 et le Hamas en 2008-2009. À première vue, il s’agit d’une analyse détaillée et informée des deux conflits, sur le modèle classique des études de la RAND. Par la minutie des recherches comme par la richesse des exemples, l’ouvrage dépasse toutefois largement le seul cadre israélien et offre des perspectives intéressant tous les appareils de défense occidentaux : il nous invite à rien de moins qu’à une révision de nos catégories conceptuelles, et donc de nos programmations de défense.
La surprise stratégique de 2006
L’échec de Tsahal en 2006 a suscité de vives polémiques, en Israël et au-delà, avec en particulier un débat américain sans nuance entre tenants de l’Air Power et adeptes du Land Power.
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