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The Caliphate at War

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Stéphane Mantoux propose une analyse de l’ouvrage de Ahmed S. Hashim, The Caliphate at War: The Ideological, Organisational and Military Innovations of Islamic State (Hurst, 2018, 392 pages).

Ahmed Hashim est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’insurrection et la contre-insurrection en Irak (2006, 2009), et d’un livre consacré aux Tigres tamouls au Sri Lanka (2013).

Dans The Caliphate at War, initialement paru en 2017, il entend expliquer ce qu’a été l’État islamique (EI) depuis ses origines en 2003 jusqu’au milieu de l’année 2017, moment où la phase territoriale de l’organisation commence à s’achever. L’approche est
« holistique » : l’auteur veut décrire l’EI en tant que système et secondairement déceler les facteurs qui ont conduit à son émergence.

L’Europe entre la peur de la guerre et le désir de la paix

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « L’Europe entre la peur de la guerre et le désir de la paix » a été écrit par l’ancien chef d’État-major des armées Guy Méry dans le numéro 2/1983 de Politique étrangère.

Nous vivons une époque marquée, à l’évidence, par le caractère multiforme et l’aspect mondial des facteurs généraux d’insécurité. En raison de la rivalité qui oppose, sur tous les plans, le « bloc soviétique » aux pays du « monde libre » et dans laquelle les pays du
« Tiers-Monde » ne constituent — hélas — bien souvent qu’un enjeu (c’est-à-dire le terrain privilégié des luttes d’influence, des tentatives de déstabilisation, voire des affrontements), des menaces peuvent à tout moment surgir en n’importe quel point du globe, sans que l’on puisse même, parfois, prévoir leur nature.

« La guerre, un fait social total

A l’occasion de la journée internationale de la paix, Jacques Munier, chroniqueur chez France Culture, examine dans sa chronique « Le Journal des idées » du 21 septembre dernier, le thème de la paix : il cite à ce titre le dossier « Sorties de guerres » publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2018) et notamment l’article de Georges-Henri Soutou, « La négociation du traité de Versailles : exactement ce qu’il ne faut pas faire ».

« … La victoire est-elle forcément synonyme de fin de la guerre ? La question est posée dans la dernière livraison de la revue Politique étrangère. Georges-Henri Soutou revient sur la négociation du Traité de Versailles, à la fin de la Première Guerre mondiale. Conformément à la pratique, on a commencé par fixer entre Alliés les grandes orientations pour inviter ensuite les puissances vaincues à négocier les détails. Comme les discussions préliminaires ont duré, il n’y eut pas de négociations avec les Allemands, qui se sont vu imposer un texte perçu comme un Diktat, « ce qui d’emblée le délégitima aux yeux de l’opinion allemande ». On connaît la suite… Si vis pacem para bellum, disaient les Anciens. Mieux vaudrait aujourd’hui renverser la formule : si tu veux la guerre, prépare la paix. ».

Lire la chronique de Jacques Munier en entier sur France Culture.

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« Robots tueurs ». Que seront les soldats de demain ?

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Brice Erbland, « Robots tueurs ». Que seront les soldats de demain ? (Armand Colin, 2018, 176 pages).

La question de l’emploi des systèmes d’armes létaux autonomes (SALA) fait débat, et beaucoup d’écrits existent déjà sur le sujet. Brice Erbland – officier de l’armée de Terre, auteur d’un témoignage sur ses engagements comme pilote d’hélicoptère d’attaque (Dans les griffes du Tigre, 2013) – constate cependant que les discussions sont, quasi exclusivement, d’ordre juridique et intègrent peu la dimension morale. Or, en partant du présupposé réaliste que les SALA seront développés et utilisés en opération, il est fondamental d’étudier le cadre éthique de l’emploi de ces systèmes. C’est à cette réflexion que s’attache l’auteur dans ce court essai, en s’appuyant sur son expérience opérationnelle.

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