Suite à l’élection de Cyril Ramaphosa à la tête de l’African National Congress, nous vous invitons à relire l’article de Victor Magnani, chargé de projets au programme Afrique subsaharienne de l’Ifri, publié dans le numéro d’automne 2017 (n° 3/2017) : « L’African National Congress ou le difficile exercice du pouvoir ».
Le 8 janvier 2017 l’African National Congress (ANC) fêtait à Soweto son 105e anniversaire. Des dizaines de milliers de personnes des différentes provinces rendaient hommage à l’un des plus anciens mouvements de libération du continent, parti au pouvoir depuis les premières élections libres de 1994. L’ancienneté du parti et cette capacité de mobilisation rappelaient son poids et sa légitimité incontestés dans l’espace politique sud-africain. Depuis sa création en 1912, l’ANC a su se régénérer, se transformer et s’adapter, passant notamment du statut d’« organisation terroriste » durant la période d’apartheid à celui de mouvement respecté et célébré à travers le monde. Son prestige est notamment lié à sa contribution majeure à une transition démocratique réussie, articulée autour de l’idée de réconciliation promue par la figure iconique de Nelson Mandela.
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