Étiquette : Moyen-Orient Page 16 of 34

La situation militaire d’Israël

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez désormais « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « La situation militaire d’Israël » a été écrit par l’historien et journaliste Paul Giniewski, et publié dans le numéro 1/1962 de Politique étrangère.

Si les problèmes d’Israël, après le coup d’État syrien de septembre 1961, avaient paru, du jour au lendemain, allégés de la menace redoutable que présentait l’union des puissantes armées syrienne et égyptienne, ils se compliquaient bientôt par un accroissement spectaculaire de la puissance égyptienne. On apprenait en effet la création de trois brigades nouvelles et d’une garde nationale, l’arrivée dans les ports égyptiens de nouvelles unités navales fournies par l’U.R.S.S., l’équipement de ports égyptiens (avec l’aide probable de techniciens soviétiques) pour l’approvisionnement d’une flotte puissante, comme la flotte soviétique, l’ouverture de négociations pour l’équipement en MIG 19 de trois nouvelles escadrilles égyptiennes, le séjour, enfin, d’une mission soviétique au Caire, dirigée par le ministre des centrales électriques de l’U.R.S.S., dont les conversations, a-t-il été précisé officiellement, « déborderont le cadre de la question des travaux du barrage d’Assouan et envisageront l’extension des relations économiques entre l’U.R.S.S. et la R.A.U., avec la possibilité d’une assistance économique nouvelle de l’Union Soviétique sous forme d’un prêt consenti, pour permettre l’exécution des nouveaux plans de développement économique du pays ».

« La reprise en main de la société n’est pas seulement sécuritaire… »

> > Retrouvez en libre lecture l’article dont est extraite cette citation : « L’Égypte du général Sissi, entre réaction et aspirations révolutionnaires », écrit par Chloé Berger dans le numéro de printemps 2018 de Politique étrangère. < <

 

Les États au Moyen-Orient : crise et retour

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Les États au Moyen-Orient: crise et retour », écrit par Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l’Ifri, et paru dans notre nouveau numéro (n° 1/2018), « États : quel nouveau souffle ? ».

L’analyse de la faiblesse des États en Afrique du Nord et au Moyen-Orient occupe en continu les politologues pratiquement depuis leur création, sur les ruines de l’empire ottoman et après l’échec des colonisations ­européennes. Le constat est généralement celui d’États faibles, pourtant paradoxalement qualifiés de « forts », et qu’il faudrait en réalité plutôt qualifier de « durs ». Cette dureté étant celle de régimes établis, en l’absence d’alternance démocratique, comme propriétaires exclusifs et intransigeants d’institutions qui exercent le monopole de la force sur le territoire – soit la classique définition wébérienne de l’État.

L’Égypte du général Sissi, entre réaction et aspirations révolutionnaires

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro de printemps 2018 que vous avez choisi d'(é)lire : « L’Égypte du général Sissi, entre réaction et aspirations révolutionnaires », écrit par Chloé Berger, docteur en science politique de l’université Paris-2 Panthéon-Assas et rattachée à la faculté du Moyen-Orient au Collège de Défense de l’OTAN à Rome.

Sept ans après la révolution du 25 janvier 2011, la situation égyptienne apparaît très contrastée. L’enthousiasme suscité par l’arrivée au pouvoir du général Sissi en juillet 2013 a fait place à une sorte de désenchantement généralisé. La « Sissimania » a fait long feu. En dépit de ses promesses, le président égyptien n’a pas réussi à améliorer les conditions de vie de la population. Au contraire, la situation économique et sociale n’a jamais été aussi mauvaise. Au niveau sécuritaire, la menace des groupes djihadistes, au départ confinée au nord du Sinaï, s’est progressivement étendue au reste du pays. Au cours de ces deux dernières années, Le Caire et Alexandrie ont été les théâtres réguliers d’attentats particulièrement meurtriers. La situation sécuritaire s’est également dégradée dans la zone frontalière avec la Libye.

Page 16 of 34

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén