Étiquette : numérique Page 2 of 5

Affaires privées

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Christophe Masutti, Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance (C&F Éditions, 2020, 480 pages).

Christophe Masutti allie le regard de l’historien, l’expérience du praticien et la démarche militante dans cette somme sur la surveillance numérique et la vie privée en ligne : universitaire, hacktiviste et administrateur du réseau Framasoft dédié au logiciel libre, l’auteur s’approprie, autant qu’il déconstruit, le concept de « capitalisme de surveillance ».

A la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020).
Julien Nocetti, chercheur associé au Centre Russie/NEI de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Olivier Tesquet
, A la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance (Premier Parallèle, 2020, 256 pages).

Le COVID-19 donne une acuité particulière à cet essai qui décortique la progression des dispositifs de surveillance numérique dans nos sociétés. Au nom de la lutte contre cette maladie, certains États ont développé leur utilisation des technologies de surveillance pour suivre des individus, voire des populations entières. Au-delà de contextes locaux divers – Chine, Grande-Bretagne, Corée du Sud, France… – ce qui est en question est la surveillance (et son acceptabilité sociale), et plus largement la chaîne de décisions publiques dans laquelle elle s’inscrit. Quels choix économiques ou politiques pourraient être pris sur la base de ces données ?

Twitter et les gaz lacrymogènes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Zeynep Tufekci, Twitter et les gaz lacrymogènes. Forces et fragilités de la contestation connectée (C&F Editions, 2019, 432 pages).

Voici près de dix ans, les soulèvements du monde arabe suscitaient les louanges des observateurs sur les « révolutions Facebook », qui dressaient un parallèle entre révolte technologique et émancipation politique. Cet excès de technophilie avait été suivi d’un reflux, s’appuyant notamment sur les analyses d’Evgeny Morozov dans The Net Delusion: The Dark Side of Internet Freedom (PublicAffairs, 2012). Au fur et à mesure que les régimes autoritaires recouraient aux outils numériques à des fins de surveillance et de répression, l’approche pessimiste devait l’emporter, reléguant à l’arrière-plan les travaux faisant le lien entre les mobilisations et internet.

The Hacker and the State: Cyber Attacks and the New Normal of Geopolitics

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). Jean-Baptiste Florant propose une analyse de l’ouvrage de Ben Buchanan, The Hacker and the State: Cyber Attacks and the New Normal of Geopolitics (Harvard University Press, 2020, 432 pages).

Après The Cybersecurity Dilemma. Hacking, Trust, and Fear Between Nations en 2017 (Hurst), Ben Buchanan, professeur assistant à l’université de Georgetown, propose un nouvel ouvrage consacré à la compétition stratégique à laquelle se livrent les États dans le cyberespace. Il s’agit d’une lutte sans merci – mais située sous le seuil de l’agression –, dont l’objectif est d’obtenir la supériorité numérique.

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