Étiquette : radicalisation Page 5 of 6

Le Jihadisme des femmes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar, Le Jihadisme des femmes. Pourquoi ont-elles choisi Daech ? (Seuil, 2017, 112 pages).

Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar sont deux chercheurs connus pour leurs travaux sur la radicalisation. Le premier est professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, le second directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Dans ce court ouvrage, ils cherchent à croiser la vision du psychanalyste et du sociologue pour tenter de « détecter des passerelles entre faits psychiques et faits sociaux ». Leur objectif est de mieux comprendre le phénomène du djihadisme féminin. Pour ce faire, ils ont collecté des données – soit directement (entretiens, consultations cliniques), soit indirectement (ouvrages, articles de presse) –, sur une soixantaine de cas.

Reintegrating Jihadist Extremist Detainees

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Daan Weggemans et Beatrice de Graaf, Reintegrating Jihadist Extremist Detainees: Helping Extremist Offenders Back into Society (Routledge, 2017, 168 pages).

Ce livre est issu d’une analyse réalisée par deux chercheurs, Daan Weggemans de l’université de Leiden et Beatrice de Graaf de l’université d’Utrecht, pour le compte de l’organisation néerlandaise « Politie en Wetenschap ». L’objectif de cette dernière est de servir de passerelle entre les milieux scientifique et sécuritaire, afin d’améliorer les pratiques policières et judiciaires.

Prisons de France

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Clément Therme propose une analyse de l’ouvrage de Farhad Khosrokhavar, Prisons de France. Violence, radicalisation, déshumanisation… Quand surveillants et détenus parlent (Robert Laffont, 2016, 688 pages).

À partir d’une enquête dans quatre prisons françaises – Fleury-Mérogis, Fresnes, Lille-Sequedin et Saint-Maur –, l’auteur décrypte les maux qui traversent les prisons françaises: violence, radicalisation[1], déshumanisation. L’auteur propose notamment une typologie de six groupes sociaux dominants en prison : Français « de souche » ; jeunes des cités qui constituent plus de la moitié des détenus dans les zones périurbaines, et partagent une «sous-culture spécifique » ; musulmans, groupe dans lequel les salafistes ne constituent qu’une minorité ; « fous » qui constitueraient un tiers des incarcérés ; étrangers en situation irrégulière ou en provenance d’autres continents (latinos, asiatiques) et minorités ethniques (Basques, Corses) ; enfin, braqueurs du grand banditisme.

Les âmes errantes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Tobie Nathan, Les âmes errantes (L’Iconoclaste, 2017, 256 pages).

Tobie Nathan, professeur émérite de psychologie à l’université Paris 8, est connu pour avoir fondé le premier centre d’ethnopsychiatrie en France. Son parcours est marqué par de multiples expériences internationales : il a grandi en Égypte et a occupé différents postes en Afrique (directeur du bureau régional de l’Agence universitaire de la Francophonie à Bujumbura, conseiller culturel à Conakry) et au Proche-Orient (conseiller culturel à Tel Aviv). Auteur prolifique, récompensé par le prix Fémina de l’essai en 2012, il se penche dans son nouvel ouvrage sur un sujet d’actualité : la radicalisation.

Page 5 of 6

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén