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L’avenir des relations entre les nations de l’Europe occidentale

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, nous vous proposons de lire « l’archive de la semaine ». En cette semaine de commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, découvrez un article publié peu après la victoire du 8 mai 1945.

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« L’avenir des relations entre les nations de l’Europe occidentale » est tiré d’un exposé qui a été énoncé par Barbara Ward , journaliste britannique, au Centre d’Études de Politique étrangère le 6 juillet 1945, et qui fut publié en août 1945 dans le numéro 1/1945 de Politique étrangère.

Nécessité d’une entente

L’expérience de ces quatre années prouve la nécessité d’un rapprochement entre les nations de l’Europe occidentale pour des raisons stratégiques et économiques. Il ne s’agit que de trouver les méthodes.

Pour pouvoir se défendre efficacement, les nations occidentales doivent adopter un plan commun ; il ne faut pas répéter, une fois encore, les erreurs stratégiques de 1940, dont l’exemple le plus tragique fut celui de la Hollande et de la Belgique qui nous ont appelés à leur secours le jour même où l’ennemi se trouvait à la frontière. Dans la guerre moderne, si on attend jusqu’à la dernière minute pour organiser la défense, on n’organise rien du tout. Pour nous, Anglais, depuis que de nouveaux engins de guerre franchissent la Manche, il est d’un grand intérêt de nous mettre d’accord avec nos voisins et d’élaborer avec eux une mise au point définitive des plans de défense nationale.

Ce qui a particulièrement retenu l’attention de mon journal, The Economist, ce sont les énormes avantages économiques d’une pareille entente.

The Internationalists: How A Radical Plan to Outlaw War Remade the World

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Philippe Moreau Defarges propose une analyse de l’ouvrage de Oona A. Hathaway et Scott J. Shapiro, The Internationalists: How A Radical Plan to Outlaw War Remade the World (Simon & Schuster, 2017, 608 pages).

Le 27 août 1928 est signé à Paris, au Quai d’Orsay, le pacte Briand-Kellogg (renommé aux États-Unis le pacte Kellogg-Briand) de renonciation à la guerre, par les 15 États pesant alors sur la scène internationale. Ce pacte tient en deux articles : 1) les États parties condamnent le recours à la guerre comme instrument de politique nationale ; 2) tout litige entre ces États sera réglé exclusivement par des voies pacifiques. Ce document reste dans les mémoires comme l’un des plus beaux ratages d’un utopisme naïf : 11 ans après la signature du traité, les États parties se livrent la plus sanglante des guerres. The Internationalists est un livre stimulant mais finalement prisonnier de la thèse qu’il veut à tout prix démontrer, à savoir que ce pacte serait le texte décisif transformant irréversiblement la problématique de la guerre et de la paix. Pour les deux auteurs, professeurs de droit et de philosophie à Yale, il y a un avant et un après le pacte.

Terre noire. L’holocauste et pourquoi il peut se répéter

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Jean-Marc Dreyfus propose une analyse de l’ouvrage de Timothy Snyder, Terre noire. L’holocauste et pourquoi il peut se répéter (Gallimard, 2016, 608 pages).

Terre noire

Ce livre a été attendu par la communauté des historiens de la Shoah autant qu’il a déçu, recevant un accueil prudent mais généralement négatif. Publié après Terres de sang – mieux accueilli – Terre noire propose à nouveau une approche territoriale de la violence de masse qui a provoqué des millions de morts au cœur de l’Europe des années 1940. Les Terres de sang – une Europe médiane des Pays baltes à l’Ukraine – semblaient générer des morts sui generis, vaguement expliqués cependant par le choc titanesque de deux empires expansionnistes et totalitaires, le nazi et le soviétique.

70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale

Alors que nous célèbrerons demain, 8 mai 2015, le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, c’est l’occasion d’examiner comment, l’Allemagne d’aujourd’hui continue à faire face aux fantômes du passé.

pe_couv1-2014Nous vous invitons pour cela à lire l’éditorial spécialement écrit par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri : « 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale : Changement dans la culture de mémoire allemande ? »

« Le 8 mai 2015, pour la première fois, un historien et non pas un représentant politique interviendra devant le Bundestag pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1964, le président fédéral et le chancelier se sont relayés pour assumer cette tâche clé pour la nouvelle identité démocratique de la RFA. La politique se retire-t-elle alors du cycle mémoriel comme le constatent plusieurs observateurs et connaisseurs de l’Allemagne ? »

Lisez la suite de l’article sur le site de l’Ifri.

En parallèle à cet éditorial et pour approfondir le sujet, nous vous invitons à relire l’article « L’Allemagne : le passé qui ne passe pas » publié dans le numéro de printemps de Politique étrangère (1/2014).

Retrouvez l’intégralité de cet article sur Cairn.info.

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