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Becoming a European Homegrown Jihadist

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Myriam Benraad propose une analyse de l’ouvrage de Bart Schuurman, Becoming a European Homegrown Jihadist: A Multilevel Analysis of Involvment in the Dutch Hofstadgroup, 2002-2005 (Amsterdam University Press, 2018, 272 pages).

L’assassinat du réalisateur Theo van Gogh le 2 novembre 2004 peut paraître lointain. Il hante pourtant la mémoire néerlandaise. Ce meurtre plane sur chaque nouvelle attaque terroriste aux Pays-Bas (comme celle de la gare d’Amsterdam d’août 2018), même déjouée par les autorités (un « attentat majeur » à Arnhem, fin septembre). Il nous rappelle combien la violence djihadiste trouve un terreau fertile en Europe, et même dans un pays certes moins touché ces dernières années mais néanmoins soumis aux mêmes menaces que ses voisins.

L’Afrique, nouvelle frontière du djihad ?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Marc-Antoine Pérouse de Montclos, L’Afrique, nouvelle frontière du djihad ? (La Découverte, 2018, 160 pages).

L’auteur est un spécialiste reconnu des conflits en Afrique subsaharienne, et l’un des premiers chercheurs à avoir travaillé sur les mystérieux « talibans » du nord-est du Nigeria, par la suite connus sous le nom de Boko Haram.

Les démocraties à l’épreuve des terrorismes

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L’article « Les démocraties à l’épreuve des terrorismes » a été écrit par Dominique Moïsi, à l’époque adjoint au directeur de l’Ifri et et rédacteur en chef de Politique étrangère, dans le numéro 4/1986 de Politique étrangère.

L’utilisation systématique de la violence pour obtenir des avantages politiques obéit à des logiques diverses et prend des formes multiples. Le terrorisme révolutionnaire du type Brigades rouges ou Action directe veut déstabiliser la société et s’attaque aux symboles du régime politique en place au nom d’une vision idéologique du monde elle-même héritée de mai 1968 et de ses désillusions. Le terrorisme nationaliste ou régionaliste de type IRA, ETA, arménien, palestinien, veut obtenir la reconnaissance de l’indépendance politique et territoriale d’un groupe ou d’une ethnie. Le terrorisme diplomatique ou terrorisme d’État entend modifier, influencer ou paralyser l’action diplomatique d’un État en prenant en otage sa société par la menace d’une violence indiscriminée sur ses citoyens ou par la prise d’otages au sens propre du terme comme dans le cas du Jihad islamique.

Pan-Islamic Connections

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Rachid Chaker propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Christophe Jaffrelot et Laurence Louër, Pan-Islamic Connections: Transnational Networks between South Asia and the Gulf (Hurst, 2018, 288 pages).

Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et l’intervention internationale en Afghanistan qui a suivi, ont braqué les projecteurs sur une région jusqu’alors peu connue du grand public occidental. Les populations d’Europe découvrirent alors sur leurs écrans les madrasas pakistanaises et afghanes, où des jeunes enfants apprenaient dès leurs premières années la langue arabe et la récitation du Coran. Ces lieux d’apprentissage furent perçus comme le vecteur de transmission de la radicalisation religieuse, conduisant à l’adoption de doctrines rigoristes débouchant parfois sur la violence. Dans ce contexte, le rôle des monarchies du Golfe, et de l’Arabie Saoudite en particulier, dans le financement de ces structures et la propagation du wahhabisme en Asie du Sud, a été pointé du doigt.

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