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Trump 2 : les défis de la posture militaire américaine

À la suite du sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en libre accès et en avant-première l’article du numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025) que vous avez choisi d'(é)lire : « Trump 2 : les défis de la posture militaire américaine », écrit par Morgan Paglia, chercheur et journaliste.

Pour son dernier passage à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas caché son intention de revoir dans ses fondements mêmes la posture d’intervention américaine. Il a réitéré ses menaces contre des États qu’il qualifie de « profiteurs », comme la Corée du Sud ou le Japon, et appelé les pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord à consacrer 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires, pour assumer une part plus importante du « fardeau » de l’Alliance.

J-7 : le numéro 1/2025 de Politique étrangère bientôt disponible !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2025) sort le 4 mars ! Au sommaire, un dossier sur les Outre-mer, suivi d’un contrechamps sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Au-delà de ces articles, d’autres contributions viennent éclairer l’actualité : la seconde mandature Trump et les défis de la posture militaire américaine, l’Afghanistan sous la coupe des talibans, la position embarrassée de l’Allemagne sur la scène européenne, l’après-Barkhane au Sahel… Des textes pertinents pour mieux appréhender les enjeux actuels et à venir !

Découvrez en vidéo le détail du sommaire de ce numéro !

Collusion. Comment la Russie a fait élire Trump à la Maison-Blanche

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Jérôme Marchand propose une analyse de l’ouvrage de Luke Harding, Collusion. Comment la Russie a fait élire Trump à la Maison-Blanche (trad. Flammarion, 2017, 352 pages).

Le journaliste Luke Harding possède une bonne connaissance des mécanismes d’influence sur lesquels s’appuie le Kremlin. Il s’agit cette fois de déterminer si le candidat Donald Trump a bénéficié en 2016 d’interventions téléguidées visant à faire pencher la balance électorale en sa faveur. L’auteur a consulté un certain nombre de sources dignes de crédit, dont Christopher Steele (ex-MI6), auteur du rapport d’Oppo Research qui a mis le feu aux poudres. Et il s’est intéressé à l’historique des relations entre la Russie et le promoteur Trump, ce dernier ayant très tôt entrepris de rattraper ses fiascos immobiliers en sollicitant des appuis étrangers.

Face aux interrogations les plus sombres du début 2018

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales, a publié le 20 janvier un article mettant à l’honneur le numéro d’hiver (n° 4/2017) de Politique étrangère : « L’Irak après Daech ».

La revue Hiver 2017-2018 nous guide comme toujours, via ce « savant » qu’on comprend facilement, dans plusieurs chemins pouvant s’inscrire comme un « faire le point » sur les inquiétudes majeures, nous guettant en ce début 2018.

Nous avons du coup lu la revue un peu différemment de notre façon habituelle, utilisant certes le dossier phare (L’Irak après Daech) et certains points du dossier second (Trump, une rupture de l’ordre mondial ?), mais approfondissant aussi deux forts articles de la partie Actualités, chacun comprendra pourquoi : Yémen, imbroglio politico-juridique, désastre humanitaire, impasse militaire ; et Corée du Nord/États-Unis : jusqu’où ira la confrontation ?

Antoine Bondaz éclaire – et c’est difficile de poser des jalons sur l’incertitude, les contradictions, les rebondissements d’une telle situation – la question que tout un chacun se pose en ce début d’année : la confrontation Corée du Nord/États-Unis, avec dès le titre le mot-clef de la problématique – jusqu’où.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-Un, la militarisation à marche forcée appuyée sur un très fort développement de l’arsenal nucléaire, et des capacités balistiques l’accompagnant, ne font plus aucun doute ; pas plus que l’escalade verbale foncièrement menaçante de D. Trump. Le face à face s’incarne aussi du reste dans ces deux personnalités – particulières – et dans les échos spécifiques sur leur population-public. L’article a le mérite de reposer la chronologie de la confrontation, et de souligner – certes, seulement hic et nunc dans cette géopolitique changeante – les stratégies possibles, les objectifs probables, les hypothèses de « solutions » se dessinant. Ainsi, ce sont d’armes sécuritaires, certes, dont il est question pour la Corée avec cette hausse (et ce perfectionnement) de son arsenal nucléaire, mais bien autant d’armes identitaires répondant à des champs politiques tournés vers la population. Outil « indispensable au juche » recherche de l’indépendance politique, « s’opposant au sadae » ayant défini par le passé la dépendance par rapport à l’empire Chinois. Contrairement à nos représentions occidentales, la RPDC aligne certaines réussites économiques notamment en croissance, sous l’égide d’une réelle autorité du dictateur dirigeant. Si les USA veulent à terme contraindre les Coréens à la dénucléarisation, à l’instar de la communauté internationale – ce qui passe par la table des négociations – il faudrait mesurer et trier dans les sanctions à l’œuvre actuellement, et ne jamais négliger la Chine, ni comme acteur de futures négociations, ni même comme inhérente à tous les concepts sur la confrontation (principal client de 90% des exportations nord-coréennes). Quant à l’éventualité de ripostes militaires dont des frappes nucléaires, l’article montre combien ce serait d’un coût considérable, notamment humain, et d’un résultat plus qu’incertain… […]

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