
Accédez à l’article de Florence Faucher et Colin Hay ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 4/2020 de Politique étrangère ici.
This article is the English version of : Jolyon Howorth and Vivien A. Schmidt, « Brexit : Que s’est-il passé ? Que va-t-il se passer ? », published in Politique étrangère, Vol. 81, Issue 4, 2016.

Brexit was, in many ways, an accident waiting to happen. For decades, the British people had been fed a diet of Eurosceptic untruths by a media and a political leadership that never attempted to explain the positive features of the European project. The referendum campaign itself involved one side explaining why the UK should leave the EU, and the other side explaining why it should not leave. The reasons for remaining, the positive aspects of the EU, were lost in the debate. Yet the outcome of this vote could prove immensely consequential both for the UK and for the European Union, as well as for transatlantic relations – and indeed for the liberal international order itself.
La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article de Florence Faucher et Colin Hay, « Breaking up is hard to do : Royaume-Uni et Union européenne après le Brexit », publié dans le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2020), disponible depuis le 7 décembre.

Pour un vrai politiste, n’est prévisible que ce qui est inévitable. Et aussi longtemps que les choses demeurent politiques, elles ne sont pas inévitables. Le Brexit a toujours été, et restera, politique. Il n’y a donc rien d’inévitable dans la prospective des relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE), au court, moyen, ou long terme. Et si rien n’est inévitable, rien n’est connu à l’avance. Les relations politiques, comme les relations sociales, se nouent, se renouent, se rompent à travers des processus qui les déterminent. Et, comme on va le voir, une rupture est rude à consommer : en l’occurrence elle est difficile à conclure, elle laissera traces et cicatrices.
La rédaction de Politique étrangère vous offre à (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Lincoln Steel, intitulé « L’économie britannique et le marché commun », et publié dans le numéro 3/1957 de Politique étrangère.

Avant d’aborder l’étude d’un tel sujet, il est peut-être bon de revenir un peu en arrière, ce qui permettra, je, crois, de mieux se rendre compte du point de vue adopté par la Fédération des Industries et les producteurs britanniques. A l’époque de la conférence de Messine, peu de gens croyaient au Royaume-Uni que le Marché commun aboutirait un jour. Des doutes très sérieux subsistaient quant à la possibilité pour les Six de parvenir à un accord du type de celui qui fut finalement réalisé.
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