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PE 1/2017 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2017) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux crises de la démocratie, tandis que le « Contrechamps » propose et oppose deux visions de la réalité russe : vivre avec la Russie ou lui faire face ? Enfin, comme à chaque numéro, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, comme Trump et l’avenir de la politique commerciale européenne ou encore l’espace eurasiatique tel qu’envisagé par la Chine.

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De l’élection de Donald Trump aux dérives politiques de plusieurs régimes d’Europe de l’Est, en passant par les débats de Nuit debout et les critiques du déficit démocratique européen : les régimes démocratiques paraissent aujourd’hui moins légitimes, leur pérennité moins assurée. La juste mesure des crises de la démocratie est essentielle : un nouveau monde idéologique s’ébauche, une hiérarchie des puissances inédite se dessine, et les représentations du monde qui ont prévalu depuis 20 ans s’épuisent. Le dossier de Politique étrangère fait écho aux débats très actuels sur les forces et faiblesses des démocraties.

Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine

Cette recension d’ouvrages est issue de Politique étrangère (1/2016). Jean Radvanyi propose une analyse de l’ouvrage de Claudio Ingerflom, Le Tsar c’est moi. L’imposture permanente d’Ivan le Terrible à Vladimir Poutine (Paris, Presses universitaires de France, 2015, 520 pages).

Le Tsar c'est moiComme son titre l’indique, ce livre porte sur un phénomène connu mais peu étudié, l’apparition, à partir de la mort d’Ivan IV (le Terrible), d’imposteurs autoproclamés tsars, le plus connu restant sans doute le « faux Dimitri », Grichka Otrepev, moine défroqué qui se fit passer pour le fils d’Ivan lors du « temps des troubles » et un des héros de l’opéra Boris Godounov. Par la suite, l’histoire russe redoublant ces temps d’incertitudes engendrés par les crises de succession ou la répétition d’actes tragiques, le pays voit la multiplication de ce phénomène après le décès de Pierre le Grand en 1725 jusqu’aux révolutions du xxe siècle et au début de l’ère soviétique.

On assiste au défilé de prétendants au trône, pour la plupart de classes populaires, cosaques, paysans, bas-clergé, qui expriment à leur manière les revendications de leur temps, rejet du servage et des impôts trop lourds, défiance envers les boyards qui accaparent le pouvoir civil et religieux. Ils reflètent autant le rejet de réformes incomprises, comme celle du rite orthodoxe en 1653, provoquant un schisme majeur, ou encore la collectivisation bolchévique. L’auteur nous invite ainsi à revisiter de fond en comble l’histoire même de la Russie.

« La Russie, une puissance faible ? »

Martine L. Petauton, rédactrice en chef du site Internet Reflets du Temps, a consacré le 15 août 2015 une recension au dossier sur la Russie présenté dans le numéro d’été (2/2015) de Politique étrangère.

15-08-15-04_c172a210fb511356b742b74d331af16a« Une fois passée la période – derniers feux de la Guerre Froide éteints – où la « super puissance américaine » Bushienne 1 et 2 flamboyait dans tous les médias, c’est du côté de l’ancien partenaire soviétique, que tous les regards se sont peu à peu tournés. 1991, éclatement du bloc de l’Est. Russie et ses satellites plus ou moins bougeants. Quid de la Russie ; quid surtout de la réalité de sa puissance ? Actuellement, il n’est guère question que d’elle, ses hydrocarbures, sa crise économique, ses mugissements sur la scène Ukrainienne, et son chef – Poutine, le rusé, Poutine, le craint, à tout le moins, le redouté.

La problématique de la toujours remarquable revue de l’Ifri, est, de ce fait, posée pile dans l’axe : Russie, une grande puissance, certes, mais peut-être faible. »

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La Russie ou la limite de la puissance

Jacques Hubert-Rodier, éditorialiste diplomatique pour Les Échos, consacre la chronique « La Revue du jour »  au nouveau numéro de Politique étrangère.

Les echosLa thèse : La Russie est-elle capable d’avoir une « grande stratégie » ? Certes, écrit Thomas Gomart dans « Politique étrangère », le conflit ukrainien a révélé la capacité et le savoir-faire de Moscou en matière politico-diplomatique. Et la Russie reste l’une des rares puissances à pouvoir le faire. Pourtant, affirme le directeur de l’Institut français des relations internationales, cette puissance a une limite. Elle est capable en Ukraine de mener une « guerre limitée », mais cette guerre apparaît comme « anachronique » comparée à ce que devrait faire la Russie pour s’adapter à la mondialisation. D’une certaine façon, Vladimir Poutine a renoué avec la stratégie de la « puissance pauvre » : jouer le prestige à l’international contre la modernisation intérieure.

L’intérêt : Que faire de la Russie ? Est-elle de retour sur les traces de l’Union soviétique ? On en est loin. Ce dossier consacré à la Russie répond à un certain nombre de questions. Car la réalité est complexe. Mais, finalement, la Russie de Poutine est à la recherche de son identité. Et le président russe a fait un pari : celui d’une « logique non économique » provoquant paradoxalement une crise économique.

La citation :« Quelles que soient les qualités des diplomaties européenne et américaine, le retour à la normalisation des relations avec la Russie risque de se faire attendre. » (Tatiana Kastouéva-Jean, Centre Russie/NEI).

 

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