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Gagner la guerre est plus facile que faire la paix

Le 3 juin dernier, Le Monde a consacré un article signé Marc Semo sur la guerre et la paix. Il cite à cette occasion le dossier « Sorties de guerres », publié dans le numéro d’automne 2018 de Politique étrangère (n° 3/2018), et en particulier l’article de Corentin Brustlein, « La victoire aujourd’hui, de l’évanescence au dépassement ».

En Afghanistan, en Irak ou en Libye, des conflits armés ont été menés au nom de la paix, sans parvenir à une situation stable. Dans un monde multipolaire, la communauté internationale mesure plus que jamais la difficulté de sa consolidation.

Elle est toujours fragile et toujours menacée, aussi difficile à construire qu’à préserver. « La paix est comme un rêve suspendu », aimait à rappeler le défunt secrétaire général des Nations unies – et Prix Nobel de la paix – Kofi Annan. Une phrase lancée quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, qui marquèrent la fin des illusions iréniques sur l’après-guerre froide. Ce fut le début d’une longue séquence d’interventions armées occidentales pour lutter contre le terrorisme et « de guerres au nom de l’humanité », terrible oxymore analysé par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (Irsem), dans Les Guerres au nom de l’humanité (éd. PUF, 2012), un livre devenu un classique. Ce sujet sera au cœur des débats du Forum mondial Normandie pour la Paix, qui se tiendra les 4 et 5 juin à Caen, et dont Le Monde est partenaire.

Irak, Libye, Soudan : efficacité des sanctions ?

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Irak, Libye, Soudan : efficacité des sanctions ? » a été écrit par Tim Niblock, à l’époque directeur de l’Institut d’études arabes et islamiques à l’université d’Exeter, dans le numéro 1/2000 de Politique étrangère.

Les années 90 ont été marquées par la tendance accrue des principales puissances occidentales à intervenir plus activement que par le passé dans les affaires des autres États. Cette tendance s’est concrétisée à différents niveaux : engagement militaire (avec notamment un très lourd déploiement dans le Golfe au cours des dernières années), pressions en vue de la libéralisation des économies exercées principalement à travers ou conjointement avec le Fonds monétaire international (FMI), soutien actif aux groupes se réclamant des droits de l’homme et œuvrant pour la démocratisation de leur pays et, enfin, imposition de sanctions économiques (aussi bien unilatéralement que dans le cadre des Nations unies).

Dictionnaire des opérations extérieures de l’armée française

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Rémy Hémez, ancien collaborateur du Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Philippe Chapleau et Jean-Marc Marill, Dictionnaire des opérations extérieures de l’armée française. De 1963 à nos jours (Nouveau Monde Éditions, 2018, 456 pages).

Les opérations extérieures (OPEX) structurent les armées françaises depuis la fin de la guerre d’Algérie. Une « nouvelle génération du feu » – plus de 250 000 militaires – a servi à l’extérieur de nos frontières au prix de 700 morts et plus de 6 000 blessés. Ces dernières années, les écrits de militaires se sont multipliés, mais ils sont le plus souvent des témoignages, et les analyses historiques les complétant sont encore rares.

Le veto dans l’Organisation des Nations unies

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L’article « Le veto dans l’Organisation des Nations unies » a été écrit par Jules Basdevant, professeur de droit international public, puis juge et président de la Cour internationale de justice de La Haye de 1949 à 1954, dans le numéro 4/1946 de Politique étrangère.

Le veto, dans l’Organisation des Nations unies, c’est, en gros, le pouvoir reconnu aux États ayant siège permanent au Conseil de sécurité (Chine, France, URSS, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, États-Unis d’Amérique) d’empêcher par leur vote contraire, ou même par leur abstention, que le Conseil de sécurité prenne une décision ; c’est même ce pouvoir d’empêcher ainsi que ne soient prises les décisions les plus importantes de l’ONU, ce pouvoir ne s’étendant pas, d’ailleurs, à l’adoption de recommandations par l’Assemblée générale des Nations unies. Ainsi l’unanimité des cinq Grands est requise pour les décisions du Conseil de sécurité, sauf pour les décisions de procédure : or le Conseil de sécurité est l’organe politique principal de l’Organisation, spécialement pour ce qui concerne la poursuite du but premier et essentiel de celle-ci : le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cela suffit à faire apparaître l’importance du veto.

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