Le 6 mars dernier, Jacques Munier, journaliste sur France Culture, a consacré sa chronique « Le Journal des idées », au Brexit.
Il cite à cette occasion le dossier « Le Brexit dans tous ses états » publié dans le numéro d’hiver 2018 de Politique étrangère (n° 4/2018).

« … La dernière livraison de la revue Politique étrangère consacre un dossier au Brexit et relève que ses conséquences n’ont pas été sérieusement envisagées par ses zélateurs, comme on le voit dans le dossier irlandais : « Avec l’Irlande, Londres veut à la fois quitter le Marché unique (Brexit oblige) et y garder un pied (pour garantir la quasi-disparition de la frontière intra-irlandaise qu’instaurent les accords du Vendredi saint). » De même, on entend conserver l’accès au marché financier européen, dont par ailleurs on s’éloigne, ou maintenir des relations étroites en matière de sécurité alors qu’on s’est exclu des instances de décision…

Mais être d’Europe tout en n’y étant pas, n’est-ce pas là le fond d’un débat que les Britanniques n’ont jamais tranché avec eux-mêmes ? (Éditorial)

Et Pauline Schnapper revient sur l’un des arguments du Brexit – développer les relations privilégiées avec les États-Unis et le Commonwealth en compensation des restrictions d’accès au marché européen, ainsi que pour maintenir le statut international de la Grande-Bretagne. « L’âpreté des relations entre Donald Trump et Theresa May montre toutefois qu’il s’agit d’un pari risqué. » La politique protectionniste engagée par le président américain, notamment à l’égard de l’Europe, « n’est guère compatible avec la vision britannique du libre-échange ». Quant au Commonwealth, il représente « moins de 9 % des échanges commerciaux britanniques, soit ce que le Royaume-Uni échange avec la seule Allemagne ».

Lire la chronique de Jacques Munier en entier sur France Culture.

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