L’Ukraine, qui entrera bientôt dans sa quatrième année de guerre, n’en finit pas de compter ses pertes humaines et ses destructions. Pourtant, les observateurs ne semblent s’intéresser aujourd’hui qu’aux perspectives d’une paix considérée à portée de main.
Est-ce une manifestation supplémentaire de cet « effet Trump » qui joue à plein depuis l’élection américaine ? À l’évidence, ayant annoncé très tôt durant la campagne électorale américaine qu’il réglerait la question ukrainienne en 24 heures, le nouveau président des États-Unis utilise cette rodomontade pour faire bouger les lignes et contraindre les protagonistes du conflit à se préparer à des négociations.
Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2025)vient de paraître ! Au sommaire, un dossier sur les Outre-mer, suivi d’un contrechamps sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Au-delà de ces articles, d’autres contributions viennent éclairer l’actualité : la seconde mandature Trump et les défis de la posture militaire américaine,l’Afghanistan sous la coupe des talibans, la position embarrassée de l’Allemagne sur la scène européenne, l’après-Barkhane au Sahel… Des textes pertinents pour mieux appréhender les enjeux actuels et à venir !
Nouvelle-Calédonie, Mayotte : les Outre-mer français ont été durement secoués en 2024. Au-delà des explications de conjoncture, c’est la place de ces Outre-mer dans les politiques et les stratégies françaises qui se trouve à nouveau mise en cause.
Les Outre-mer sont-ils les reliefs d’un colonialisme hors d’âge ? Ou, au contraire, des appuis pour une présence française étendue que l’ouverture du monde rend indispensable, et des barrières élevées ici ou là face aux appétits de nouvelles puissances ? En tout état de cause, quelles politiques l’Hexagone doit-il y mener, au profit d’un meilleur développement, et d’une insertion plus efficace dans leur environnement ? Et le statut juridique de ces Outre-mer est-il intouchable ?
Trois ans après l’invasion russe en Ukraine, le temps de la négociation, de la diplomatie, est-il arrivé ? L’ouverture de négociations de fin du conflit supposerait que chacun des protagonistes directs pense y trouver son intérêt ; que l’on sache sur quoi l’on entend négocier – une simple suspension des opérations, ou les conditions d’une paix plus durable ; et que l’on puisse s’entendre sur les garanties de sécurité au profit de l’Ukraine dans les deux hypothèses : cessez-le-feu provisoire ou organisation de la paix. Des garanties de sécurité très complexes à définir, comme on le sait depuis beau temps. Dans toutes les hypothèses, l’Union européenne, aujourd’hui largement absente des débats, aurait tout intérêt à y peser, ce qu’elle ne peut faire sans stratégie et moyens communs.
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Pour son dernier passage à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas caché son intention de revoir dans ses fondements mêmes la posture d’intervention américaine. Il a réitéré ses menaces contre des États qu’il qualifie de « profiteurs », comme la Corée du Sud ou le Japon, et appelé les pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord à consacrer 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires, pour assumer une part plus importante du « fardeau » de l’Alliance.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2024 de Politique étrangère (n° 4/2024). Jean-Loup Samaan, ancien chercheur associé au Programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Christophe Ayad,Géopolitique du Hezbollah (PUF, 2024, 216 pages).
Depuis sa création en 1983, le Hezbollah libanais a fait l’objet d’une vaste littérature académique. Dans cet ouvrage concis, le journaliste Christophe Ayad propose une synthèse qui, sans prétendre à l’exhaustivité, permet de faire le point sur un mouvement dont l’actualité récente nous rappelle la centralité au Moyen-Orient.
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