Catégorie : Articles en accès libre Page 13 of 36

Une sélection d’articles publiés en texte intégral, et en accès libre.

Les économies du Golfe et la transition énergétique

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article « Les économies du Golfe et la transition énergétique », écrit par Hugo Le Picard. Il figure au sommaire de notre nouveau numéro de Politique étrangère (n°1/2020), « Le Golfe : nouveau centre du Moyen-Orient ? ».

L’enjeu énergétique et climatique au Moyen-Orient est un concentré de superlatifs. La région abrite les principales réserves mondiales de pétrole et de gaz. Elle produit le tiers du pétrole consommé dans le monde, mais doit faire face à une concurrence accrue, des producteurs nord-américains notamment. La région compte des États comme l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis (EAU) ou encore le Qatar, qui font partie des plus importants émetteurs de CO2 par habitant au monde. Leur consommation d’énergie ne cesse de croître, favorisée par des subventions aux énergies fossiles qui sont parmi les plus élevées du monde. La consommation d’eau par habitant y bat des records et sa principale source, le dessalement, est particulièrement énergivore. La croissance économique et démographique s’y traduit par des besoins nationaux en électricité croissants. La région est aussi directement exposée au réchauffement climatique, soumise à un stress hydrique de plus en plus important. Face à cela l’ensoleillement forme un potentiel immense de production d’électricité solaire mais les mix électriques restent encore aujourd’hui largement dominés par les énergies fossiles.

Géopolitique de l’Amazonie

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro de printemps 2020 de Politique étrangère (n°1/2020) – disponible dès la semaine prochaine – que vous avez choisi d'(é)lire : « Géopolitique de l’Amazonie », écrit par Ombelyne Dagicour.

Les incendies qui ont ravagé l’Amazonie en 2019 ont mis en lumière les difficultés d’une conciliation entre exigences environnementales et économiques dans ces territoires. « Poumon de la Terre », la forêt amazonienne s’étend sur plus de 7,5 millions de km² et constitue un réservoir unique de biodiversité1. Plus grand système hydrographique au monde, le bassin amazonien concentre également 20 % des réserves d’eau douce. Alors que le réchauffement climatique s’accélère, l’énorme stock de carbone contenu par la forêt amazonienne menace d’être libéré sous l’effet d’une déforestation qui tend à augmenter. 90 000 incendies ont été comptabilisés en 2019, soit le plus lourd bilan depuis près d’une décennie. Ils ont suscité une vive émotion internationale, et entraîné la mise en cause du gouvernement brésilien, en particulier de son président Jair Bolsonaro. La forêt amazonienne a déjà perdu 20 % de sa superficie en l’espace de cinquante ans selon le World Wildlife Fund (WWF). La déforestation en Amazonie a désormais presque doublé au Brésil par rapport à 2018, poussant les monocultures commerciales et les activités d’extraction toujours plus loin dans les confins tropicaux2.

Le droit, arme économique et géopolitique des États-Unis

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Le droit, arme économique et géopolitique des États-Unis », écrit par Marion Leblanc-Wohrer. Il figure au sommaire de notre nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2019)« Un monde de droit ? ».

Le droit, instrument de politique économique et politique : l’affaire n’est pas nouvelle, et n’est certainement pas l’apanage des États-Unis. Globalisation des échanges, internationalisation des entreprises, volonté de lutter contre la corruption et le blanchiment d’argent : les États cherchent à affirmer leur souveraineté dans et au-delà même de leurs frontières. Mais ce sont bien les États-Unis qui ont développé, à partir des années 2000, une « politique juridique extérieure » sans précédent, basée sur des textes réglementaires ou législatifs. Des dizaines d’entreprises étrangères ont été poursuivies pour violation des dispositifs américains, notamment anti-corruption et de sanctions économiques, ou sont empêchées d’exercer dans les pays qui se trouvent dans le viseur des États-Unis.

L’Afrique du Sud, un modèle démocratique fragilisé ?

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro d’hiver 2019 de Politique étrangère (n° 4/2019) – disponible dès la semaine prochaine – que vous avez choisi d'(é)lire : « L’Afrique du Sud, un modèle démocratique fragilisé ? », écrit par Victor Magnani, chercheur au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri.

Vingt-cinq ans après ses premières élections libres et démocratiques, l’Afrique du Sud a organisé le 8 mai 2019 les sixièmes élections générales de son histoire. L’African National Congress (ANC) a largement dominé le champ politique et électoral depuis 1994, mais s’est présenté à ces élections avec quelques incertitudes. En effet, l’image du parti avait été ternie ces dernières années par de nombreux scandales de corruption et par des critiques reprochant à l’ANC son incapacité à corriger de profonds déséquilibres économiques et sociaux hérités de la période d’apartheid.

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