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Revue de presse sur Politque étrangère

L’Europe face à la réapparition des blessures Est-Ouest

Dans son édito du 24 novembre intitulé « L’Europe face à la réapparition des blessures Est-Ouest », Jacques-Hubert Rodier, éditorialiste diplomatique aux Échos, a mentionné un article écrit par Paul Gradvohl dans le dossier « Décompositions démocratiques » publié dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n° 1/2017).

« Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin s’effondrait. L’Europe se prenait à rêver de son unité de l’Atlantique à l’Oural, voire jusqu’à Vladivostok si « la maison commune » chère à
Mikhaïl Gorbatchev prenait corps. Vingt-huit ans après, l’Europe est fracturée non seulement entre les pays de l’Ouest et la Russie mais aussi à l’intérieur même de l’Union européenne, entre vieilles démocraties occidentales et anciennes démocraties populaires. « Après un quart de siècle, le monde réalise que la sécurité n’est pas assurée. L’Europe a peur de la Russie, et la Russie a peur de l’OTAN », affirmait récemment le fondateur du think tank berlinois Dialogue of Civilization (DOC), le Russe Vladimir Iakounine, considéré comme proche de Vladimir Poutine.

Arctique : une exploration stratégique

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales, a publié le 28 octobre un article mettant à l’honneur le numéro d’automne (n° 3/2017) de Politique étrangère : « Arctique : une exploration stratégique ».

Dans son numéro d’automne, la revue de PE de l’IFRI nous emmène en deux endroits du monde, à la fois connus de chacun d’entre nous, mais souvent embarrassés de représentations fantasques ou incomplètes. L’Arctique d’abord, qui fera l’objet de cette recension, mais aussi L’Arabie Saoudite en question qui nourrit deux articles passionnants et complémentaires de la rubrique Contrechamps (ainsi de celui intitulé « Arabie Saoudite, faux ami ou vrai ennemi ? »).

En dehors de l’introduction, « Les dynamiques géopolitiques de l’Arctique », pas moins de trois forts articles nous emmènent là-haut, dans les glaces qui fondent, où les appétits se déchaînent, et où, probablement pourront se jouer, demain, quelques cartes maîtresses d’importance du monde à venir. L’introduction le pose d’emblée sur la table : « Les dynamiques s’inscrivent à la fois dans un contexte régional caractérisé par des revendications territoriales, et dans un contexte global marqué par des tensions accrues entre Russie et Occident ».

« Comprendre les rivalités arctiques » revient utilement sur un espace qui fut stratégique durant le dernier conflit mondial, ainsi que pendant la guerre froide, pour ensuite s’assoupir. Territoires – 15 % de la planète pour 4 millions d’habitants – qui actuellement concentrent bien des regards, tant inquiets (marqueur terriblement spectaculaire du réchauffement climatique) que concupiscents ; réserves considérables en matières premières et sources d’énergie, mais aussi route nouvelle Est/Ouest, rendue possible dans des eaux devenues plus navigables, sans oublier l’usage des mers, la pêche, et l’extension des plateaux continentaux. Tout étant en partie lié – d’un mal, un bien ? – à la fonte des glaces.

Les États de l’Arctique (Russie, Canada, USA, Islande, Danemark, Norvège, Suède, Finlande) sont tous membres de l’OTAN sauf évidemment la Russie. On saisit donc la portée stratégique de la zone dans la géopolitique actuelle, d’autant que passent le nez à la fenêtre, la Chine, ou l’UE, intéressés au plus haut point, bien qu’extérieurs.

Immenses anciens « déserts blancs », à la gouvernance particulière, ce que montre le second article « Le conseil de l’Arctique, la force des liens faibles ». Créé en 1996, ce conseil s’est d’emblée positionné en « soft law » ; le dialogue, la mise en place de projets de coopérations, notamment scientifiques, étant le mode choisi de fonctionnement. Une forte dépolitisation caractérisait les débats, considérant comme extérieurs à leurs pouvoirs toute position de médiation ou de prise en mains des conflits. Le sujet pressant du changement climatique et de ses diverses implications bien au-delà des frontières de la zone arctique, exige depuis peu un fonctionnement – et des institutions – moins « soft ». Des États observateurs (dont la France depuis 2000) participent dorénavant au conseil ; les ordres du jour se penchent sur des revendications de peuples autochtones, la délimitation des lignes côtières, la souveraineté au-delà des zones économiques exclusives. Même si la construction institutionnelle impose encore à ce jour une gouvernance non coercitive, se tenant fortement éloignée des problématiques militaires, le climat général change, et le conseil évolue, piloté par faits et demandes même extérieurs à la zone. […]

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L’Arctique, un enjeu planétaire

Le 6 octobre dernier, Jacques-Hubert Rodier, éditorialiste diplomatique aux Échos, a publié un article sur l’enjeu planétaire que représente l’Arctique : il cite à ce titre le dossier « Arctique : une exploration stratégique » publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2017), qui « permet de répondre à nombre d’interrogations sur les enjeux stratégiques d’une région souvent mal connue ».

« Si quelqu’un venait à envahir l’Arctique canadien, ma première mission serait de le secourir », avait dit en 2009 le chef d’état-major de la Défense canadienne. Cette déclaration du général Walter Natynczyk est, huit ans après, toujours d’actualité.

Les réfugiés climatiques

Dans sa chronique « Le Journal des idées » du 28 septembre dernier, Jacques Munier, chroniqueur chez France Culture, examine l’impact du climat sur les mouvements de population à travers le monde et sur les ressources naturelles, notamment en Arctique : il cite à ce titre le dossier « Arctique : une exploration stratégique » publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2017).

« … Plus au nord, l’Arctique est un enjeu géopolitique en raison de ses nombreuses ressources naturelles : gaz et pétrole, minerais précieux comme le diamant et l’or, ou plus répandus comme le fer et le zinc. Géopolitique par la convergence des états impliqués : États-Unis, Canada, Russie, Norvège et Danemark – à travers le Groenland. C’est pourquoi la revue Politique étrangère propose dans sa dernière livraison « une exploration stratégique » de l’Arctique. Là, par un curieux paradoxe, la fonte des glaces arrange tout le monde car elle facilite l’accès aux ressources : « 13% des réserves mondiales de pétrole et 30% des réserves mondiales en gaz naturel ». Et elle permet d’étayer les revendications territoriales sur « des relevés scientifiques plus détaillés ».

Lire la chronique de Jacques Munier en entier sur France Culture.

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