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Revue de presse sur Politque étrangère

Les nouveaux champs d’action de la diplomatie suisse

Le 21 décembre dernier, François Nordmann a publié pour Le Temps un article consacré à la diplomatie suisse. Il y cite l’article de Martin Briens et de Thomas Gomart, « Comment préparer 2050 ? De la ‘prévoyance’ à la ‘grande stratégie’ », publié dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2021).

La diplomatie – la défense des intérêts de souveraineté d’un État par la négociation – a depuis longtemps débordé le champ traditionnel de la géopolitique ou du droit international. Elle s’est d’abord élargie à la sphère économique. C’est le premier des grands sujets thématiques dans lesquels la Suisse excelle. Parmi les principales lignes de transformation du système international qu’identifient Thomas Gomart et Martin Briens dans la revue Politique étrangère figurent les contraintes environnementales – avant tout, le dérèglement climatique, objet à la fois de coopération internationale et de compétition interétatique, ainsi que l’accélération technologique et le numérique.

« Sans grande stratégie, l’Europe et la France seront affaiblies en 2050 »

Le 8 décembre dernier pour L’Express Éric Chol et Charles Haquet ont reçu le diplomate Martin Briens et Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, qui ont publié l’article « Comment préparer 2050 ? De la ‘prévoyance’ à la ‘grande stratégie’ », publié dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2021).

Contrairement aux superpuissances américaine et chinoise, qui disposent d’outils de prévision très performants, la France – et l’Europe – ne réfléchissent pas assez à long terme. Si nous voulons préserver notre modèle et rester dans la course technologique, il faut engager dès maintenant ce travail. Au sein de l’État, bien sûr, mais aussi avec les instituts de recherche et les autres acteurs de la vie publique.

L’Express. En France comme en Europe, il y a urgence, dites-vous, à penser le long terme. Mais en sommes-nous encore capables ? 

Martin Briens : Il est aujourd’hui difficile, pour les systèmes démocratiques, de sortir du calendrier électoral. L’action publique s’inscrit dans une instantanéité qui n’a cessé de s’accentuer au fil des années. D’où la nécessité de nous projeter sur une échéance longue, que nous avons fixée à 2050. Pourquoi cette date ? Certains pays – et en premier lieu la Chine – se projettent déjà à cette échéance. Cela parait loin, 2050, c’est une génération, mais en termes de politiques publiques, c’est demain. L’un des intérêts de la réflexion que nous proposons d’ouvrir, c’est que, dans certains domaines comme l’énergie, la décarbonation ou la défense, se projeter à 30 ans nécessite de prendre des décisions dès maintenant. Si nous ne le faisons pas, nous serons affaiblis en 2050.  

Quelle relation franco-allemande après le départ d’Angela Merkel ?

Le 3 novembre dernier sur RFI, dans son émission « Débat du jour », Romain Auzouy a reçu Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri, auteur de l’article « Allemagne/Union européenne, l’héritage ambigu d’Angela Merkel », publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2021).

Ce mercredi 3 novembre 2021, a lieu la toute dernière visite de la chancelière sortante Angela Merkel en France. Elle a pour cadre la ville de Beaune, dans l’est de la France, haut lieu viticole. À cette occasion, Angela Merkel se verra remettre par le président français Emmanuel Macron les insignes de Grand’Croix de la Légion d’Honneur. En seize ans de pouvoir, Angela Merkel a connu quatre chefs d’État français. Son départ ouvre une période d’incertitude dans les relations franco-allemandes, d’autant plus dans un contexte d’élection présidentielle française à venir. À quoi faut-il s’attendre avec le successeur annoncé d’Angela Merkel, Olaf Scholz ? Comment les relations franco-allemandes ont-elles évolué ? Constituent-elles toujours le moteur de l’Union européenne ?

Pour en débattre :

– Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des Relations franco-allemandes à l’Ifri, auteur de l’article «Allemagne/Union européenne : l’héritage ambigu d’Angela Merkel», paru dans la revue Politique étrangère. 

– Hélène Miard-Delacroix, professeure d’Histoire et de Civilisation de l’Allemagne contemporaine à Sorbonne Université, co-auteur du livre « Ennemis héréditaires ? Un dialogue franco-allemand », éditions Fayard. 

– Marion Gaillard, historienne, spécialiste des questions européennes et des relations franco-allemandes et maître de conférences à Sciences-po et auteur du livre «Union Européenne : institutions et politiques», Éditions documentation française studio.

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(Ré)écoutez le podcast de l’émission ici.

Relisez l’article de Paul Maurice, « Allemagne/Union européenne : l’héritage ambigu d’Angela Merkel » ici

Retrouvez le sommaire complet du numéro d’automne (n° 3/2021) de Politique étrangère ici.

Taïwan mène sa barque

Le 13 octobre dernier, Louis Fraysse a publié dans l’hebdomadaire Réforme un article consacré aux ambitions croissantes de la Chine et au risque que cela représente notamment pour Taïwan. Il cite à cette occasion le dossier du numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2021), « L’Asie de l’Est face à la Chine », et plus particulièrement l’article de Marc Julienne et John Seaman, « Pékin : pire et meilleur ennemi de Taïwan ».

Si de moins en moins de pays reconnaissent officiellement l’indépendance de l’île, les pressions accrues de Pékin tendent paradoxalement à renforcer sa position sur la scène internationale. Ce dimanche 10 octobre était jour de fête nationale à Taïwan. Cette journée, connue sous le nom de « double dix », commémore la révolution d’octobre 1911 qui a renversé la dynastie impériale des Qing et donné naissance à la république de Chine. En 1949, cette dernière, vaincue par les communistes de Mao Zedong, a trouvé refuge sur l’île de Taïwan. Elle vit depuis dans une situation bien inconfortable, comme dans un entre-deux perpétuel. D’un côté, le pays, de facto indépendant, a été loué dans le monde entier pour sa réponse anticipée, efficace et transparente à la pandémie de Covid-19. Alors que l’île, avec ses 23 millions d’habitants, est cinq fois plus densément peuplée que la France, elle ne compte que 846 décès liés au coronavirus – contre plus de 117 000 en France. L’occasion pour Taipei de s’ériger en contre-modèle de Pékin, et d’affirmer qu’une démocratie est tout aussi capable de répondre à une crise sanitaire majeure…

[…] « Loin de faire plier Taïwan, les pressions chinoises semblent renforcer encore une identité taïwanaise propre », ajoutent Marc Julienne et John Seaman dans un article publié dans Politique étrangère. C’est notamment ce qu’indiquent les sondages menés par l’université nationale Chengchi, à Taipei. Alors que seules 17,6 % des personnes interrogées s’identifiaient comme « uniquement taïwainaises » en 1994, elles étaient 64,3 % fin 2020, et même plus de 80 % chez les 20-29 ans. Trois quarts des Taïwanais consultés estiment par ailleurs que Taïwan est indépendante de fait, et moins de 7 % souhaitent une réunification avec la Chine. […]

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Accédez à l’intégralité de l’article ici.

Retrouvez l’article de Marc Julienne et John Seaman ici.

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