Le 21 décembre dernier, François Nordmann a publié pour Le Temps un article consacré à la diplomatie suisse. Il y cite l’article de Martin Briens et de Thomas Gomart, « Comment préparer 2050 ? De la ‘prévoyance’ à la ‘grande stratégie’ », publié dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2021).
La diplomatie – la défense des intérêts de souveraineté d’un État par la négociation – a depuis longtemps débordé le champ traditionnel de la géopolitique ou du droit international. Elle s’est d’abord élargie à la sphère économique. C’est le premier des grands sujets thématiques dans lesquels la Suisse excelle. Parmi les principales lignes de transformation du système international qu’identifient Thomas Gomart et Martin Briens dans la revue Politique étrangère figurent les contraintes environnementales – avant tout, le dérèglement climatique, objet à la fois de coopération internationale et de compétition interétatique, ainsi que l’accélération technologique et le numérique.
Pour ce qui est de l’environnement, l’action internationale de la Suisse s’exerce d’abord depuis le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC); le Département des affaires étrangères a la responsabilité de mettre en œuvre l’Agenda 2030 des Objectifs du développement durable à travers les programmes de la Direction du développement et de la coopération. Dernièrement, sous l’impulsion du conseiller fédéral Ignazio Cassis, le DFAE a pris des initiatives dans le domaine de la science au service de la diplomatie anticipatoire et dans celui de la diplomatie numérique. Deux ambassadeurs chargés de ces questions ont été nommés. Un rapport stratégique sur le numérique a été publié à la fin de l’année dernière. Une nouvelle stratégie pour la diplomatie scientifique est annoncée pour 2022. […]
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