Game Over: Western military interventionism, 1991–2021

This article is the English version of: Louis Gautier« Fin de partie : retour sur l’interventionnisme militaire occidental, 1991-2021 », published in Politique étrangère, Vol. 87, Issue 4, 2021.

Premier plan : couverture de la revue Politique Étrangère n° 4/2021, "Europe, sorties de crises" avec le logo "PE" en vert.
Fond : un militaire américain pointe son arme devant lui.

On August 31, 2021, after twenty years of war against the Taliban, American troops withdrew from Afghanistan. This brought an end to the longest conflict ever waged by the United States (US), and marked the final phase of disengagement of the US’s military resources, which had been deployed on a massive scale in the Middle East since 2001. It indicated an operational change in the fight against terrorism, now no longer an open declared war, but once again a covert war. Most commentators drew a line under the event as an end to the sequence that began on September 11, 2001. But on a more fundamental level, the withdrawal from Afghanistan signaled an end to the policy of military interventionism pursued by the West since 1991.

[CITATION] Chili : une page qui ne se tourne pas

Citation de l'article "Chili : une page qui ne se tourne pas" écrit par Axel Nogué, publié dans Politique Étrangère n° 4/2022, p. 115.
"« [...] alors que le peuple chilien s'était largement prononcé, malgré une forte abstention, en faveur d'un nouvelle Constitution en octobre 2020 [...], il a largement refusé le texte proposé par la Convention. Dans l'attente d'une nouvelle orientation que donnera le gouvernement de Gabriel Boric, la société chilienne est en proie à l'incertitude. »"

Lisez l’article intégral d’Axel Nogué ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 4/2022 de Politique étrangère ici.

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The Economic Weapon: The Rise of Sanctions as a Tool of Modern War

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022).
Louis de Catheu propose une analyse de l’ouvrage de Nicholas Mulder, The Economic Weapon: The Rise of Sanctions as a Tool of Modern War (Yale University Press, 2022, 448 pages).

Couverture du livre "The Economic Weapon:The Rise of Sanctions as a Tool of Modern War" de Nicholas Mulder : fond rose avec formes géométriques rouges et chalutiers noirs. Arrière plan : dollars américains en gros plan.

Le bureau du contrôle des actifs étrangers américain applique aujourd’hui 37 programmes de sanctions, en réponse aux programmes nucléaires nord-coréen et iranien, aux atteintes aux droits de l’homme à Cuba et aux progrès de la Chine dans les hautes technologies. L’invasion de l’Ukraine a provoqué la mise en place de sanctions de l’Union européenne, du Japon, du Royaume-Uni, de la Corée du Sud et des États-Unis. L’arme économique apparaît donc comme un aspect central des relations internationales contemporaines.

Russie-Turquie. Un défi à l’occident ?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2022 de Politique étrangère (n° 4/2022).
Aurélien Denizeau propose une analyse de l’ouvrage d’Isabelle Facon (dir.), Russie-Turquie. Un défi à
l’occident ? (Passés composés, 2022, 224 pages).

Image de fond représentant les drapeaux encastrés de la Russie et de la Turquie. Au premier plan, couverture du livre "Russie-Turquie. Un défi à l'occident ?" d'Isabelle Falcon.

Alors que l’activisme tant de la Turquie que de la Russie ne cesse d’interpeller, et parfois d’inquiéter, les observateurs occidentaux, la nature des relations bilatérales entre ces deux puissances voisines demeure à bien des égards un mystère. Voici deux États que l’histoire a fait s’affronter à maintes reprises et qui demeurent aujourd’hui rivaux sur plusieurs théâtres géopolitiques. Pourtant, ils savent aussi mettre de côté leurs différends pour gérer des situations de crise particulièrement complexes. Cette « compétition coopérative » déconcerte Européens et Américains, d’autant que ces manœuvres aboutissent bien souvent à les mettre à l’écart des terrains géopolitiques concernés. Comme si Moscou et Ankara voulaient marquer leur volonté de gérer leurs désaccords seuls, sans laisser de place aux acteurs tiers. Pour décrypter cet étonnant pas de deux, un seul regard, aussi pertinent fût-il, aurait semblé bien insuffisant. C’est donc toute une équipe qui a été réunie sous la direction d’Isabelle Facon, donnant à l’ouvrage un caractère multidimensionnel marqué.


Spécialistes de la Russie, de la Turquie ou connaisseurs d’une région où ces deux puissances se rencontrent, les auteurs explorent en détail les multiples facettes de la relation bilatérale. Deux premiers chapitres reviennent, en guise d’entrée en matière, sur une tumultueuse histoire russo-turque, marquée certes par de nombreux affrontements mais aussi par des épisodes plus méconnus de rapprochement. Le chapitre suivant introduit et explique la délicate position des Occidentaux face à ce curieux tandem. C’est ensuite un intéressant tour d’horizon des théâtres d’affrontement, de rivalité ou de coopération entre Moscou et Ankara : la Syrie, la Libye, la mer Noire, le Caucase, jusqu’à l’Asie centrale – où se fait sentir la présence d’un troisième compétiteur : la Chine. Les derniers chapitres sont consacrés aux questions de l’énergie, de l’économie et de l’armement, secteurs où Turcs et Russes affichent de réelles ambitions en termes de coopération, tout en semblant parfois réticents à les concrétiser, à l’image de ces missiles S-400 achetés par Ankara mais qui tardent à être déployés.

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