Armenia-Azerbaijan: Peace at an Impasse?

This article is the English version of Gaïdz Minassian,
« Arménie-Azerbaïdjan : la paix dans l’impasse ? », published in Politique étrangère, Vol. 88, Issue 1, 2023.

Photographie d'arrière-plan par Антон Дмитриев représentant des barbelés, lumière orange de fin de journée. Au premier plan, couverture du numéro 1/2023 de Politique étrangère.

Despite the war between Armenia and Azerbaijan ending on November 9, 2020, with Baku achieving military victory after forty-four days of exceptionally ferocious fighting, tensions have not reduced since the ceasefire was signed. On the contrary, the repercussions of Russia’s war in Ukraine have taken the strain up a notch. Since the fall of the Soviet Union in 1991, the South Caucasus (Armenia, Azerbaijan, and Georgia) has been gripped by a dialectic of peace and war that has hindered the development of all three states in both economic and sovereignty terms, to the point that they are now truly “wounded soldiers” of the post-Soviet era.

[CITATION] Chine : une économie à réinventer

Citation de l'article de Thomas Carré, « Chine : une économie à réinventer », provenant de PE 2/2023.
« L’idée d’un vrai rééquilibrage en faveur de la consommation peine pourtant à faire son chemin dans un environnement intellectuel hérité du marxisme. Ainsi la Chine voit-elle dans son développement passé et ses choix de politique industrielle la validation d’un modèle économique qu’elle érige en alternative au modèle occidental : celui du « socialisme aux caractéristiques chinoises », fondé sur la planification centralisée et un rôle fort du secteur public. »

Lisez l’article intégral de Thomas Carré ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 2/2023 de Politique étrangère ici.

Géopolitique des Outre-Mer. Entre déclassement et (re)valorisation

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). François Gaulme propose une analyse de l’ouvrage de Fred Constant, Géopolitique des OutreMerEntre déclassement et (re)valorisation (Le Cavalier Bleu, 2023, 208 pages).

Photographie d'arrière-plan par Hugh Whyte représentant une île dans la mer des Caraïbes. Au premier plan, couverture du livre "Géopolitique des Outre-Mer".

Après la Géopolitique des îles de Marie Redon en 2019, les éditions Le Cavalier Bleu publient dans la même collection de petits ouvrages synthétiques sur la « géopolitique » un livre recoupant en partie la problématique des territoires insulaires dans le monde. Le politologue Fred Constant, professeur à l’université des Antilles, aborde ce thème, qu’il qualifie avec justesse d’« angle mort de la géopolitique où ils n’apparaissent que furtivement », avec quelque 80 territoires de tailles et de situations géographiques très variables, du Groenland à l’île de Pâques. Ils possèdent le caractère commun d’être des « outre-mer », aux institutions et aux statuts très divers, mais à la souveraineté toujours partielle et dépendant sur des modes divers d’une métropole ou d’une fédération plus ou moins lointaine. Ce que certains contesteront : l’auteur va jusqu’à intégrer dans cet ensemble le 51e État américain, Hawaï, aussi bien que Hong Kong pour la Chine.

Indo-Pacifique : lectures croisées

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). Marianne Péron-Doise propose une analyse croisée des ouvrages d’Isabelle Saint-Mézard, Géopolitique de l’Indo-Pacifique, (Presses universitaires de France, 2022, 216 pages) et de Srabani Roy Choudhury (dir.), The Indo-Pacific Theatre: Strategic Visions and Frameworks (Routledge, 2022, 282 pages).

Photographie d'arrière-plan par Big G Media, drapeau de l'Inde flottant dans le ciel. Au premier plan, couverture des ouvrages d'Isabelle Saint-Mézard, Géopolitique de l’Indo-Pacifique, (Presses universitaires de France, 2022, 216 pages) et de Srabani Roy Choudhury (dir.), The Indo-Pacific Theatre: Strategic Visions and Frameworks (Routledge, 2022, 282 pages).

L’Indo-Pacifique est devenu en quelques années un cadre d’analyse de référence pour nombre de stratèges, chercheurs et praticiens des relations internationales en Asie. Les documents institutionnels émanant de ministères des Affaires étrangères ou de la Défense abondent désormais tout autant que les travaux de recherche scientifiques sur le sujet. Pour autant, le décalage est flagrant entre le nombre et la fréquence des publications émanant de chercheurs asiatiques, notamment indiens, anglo-saxons et européens. Sur ce dernier point, on ne manquera pas de s’étonner que la communauté scientifique française ne se soit pas mobilisée davantage et plus tôt sur un concept auquel les cercles dirigeants du pays se sont ralliés avec empressement, suscitant même l’adhésion de l’Union européenne (UE) et de partenaires majeurs comme l’Allemagne et les Pays-Bas.

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