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PE 1-2015 en librairie !

Le numéro de printemps 2015 de Politique étrangère, consacré à la défense européenne, vient de paraître !

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À l’Est de l’Europe, au Sud de la Méditerranée, sur le territoire même des Européens, les menaces s’accumulent. Face à cette situation, que peut dire une politique européenne de sécurité et de défense en panne ? À quelles conditions les coopérations de défense pourraient-elles redémarrer ? Et si l’on parle de cohésion face aux échéances politiques, que penser de l’hypothèse d’une sortie de l’Union européenne du Royaume-Uni ? Catastrophe ? Nouveau départ ?

Un numéro qui s’interroge sur tous les environnements de l’Europe et sur notre capacité à prendre les décisions nécessaires – ou à ignorer la réalité du monde.

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NATO in Afghanistan. Fighting Together, Fighting Alone

NATOCette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (2/2014). Alice Pannier propose une analyse de l’ouvrage de David P. Auerswald et Stephen M. Saideman, NATO In Afghanistan. Fighting Together, Fighting Alone (Princeton, NJ, Princeton University Press, 2014, 280 pages).

L’objectif de l’ouvrage de David Auerswald et Stephen Saideman est de nous expliquer les variations dans les participations des États aux opérations en Afghanistan sur la période 2006-2010. Cet ouvrage est une contribution à la littérature à la fois sur les alliances, sur les relations civilo-militaires et sur le lien entre politique intérieure et politique étrangère. Il est d’une grande richesse empirique et vient compléter de manière originale et utile le corpus existant sur le conflit afghan et l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

Les auteurs nous éclairent d’abord sur la manière dont s’exerce le contrôle national sur les forces militaires, démontrant que les interventions alliées se jouent dans les capitales des États participants, « plus qu’à Bruxelles ou à Kaboul ». Les auteurs utilisent l’approche du principal-agent, c’est-à-dire qu’ils étudient la relation entre le détenteur de l’autorité et le ou les acteurs(s) à qui celle-ci est déléguée, en l’occurrence le commandant des opérations et/ou le ministre de la Défense. Selon cette approche, l’Alliance et les États constituent autant de « principaux », le premier collectif, les autres individuels, ce qui donne lieu à des relations principal-agent « hybrides ». La simplicité de la relation à l’État lui assure la prééminence sur le principal collectif, la Force internationale d’assistance et de sécurité (FIAS) : les décisions nationales importent donc plus que celles de l’OTAN.

Diplomate en guerre. Les coulisses de l’engagement de la France

Cette recension est issue de Politique étrangère 1/2013. Alain Lagarde propose une analyse de l’ouvrage de Jean d’Amécourt, avec Romain Poirot-Lellig – Diplomate en guerre. Les coulisses de l’engagement de la France (Paris, Robert Laffont, 2013, 364 pages).

00-Amécourt-9782221133576Les diplomates sont-ils censés empêcher la guerre et conclure la paix ? On pouvait encore le croire avant de lire les mémoires de guerre de Jean d’Amécourt, trois ans en poste en Afghanistan. Au fil de minutieuses descriptions des lieux, des hommes et de ses impressions, J. d’Amécourt met en lumière les apories de la guerre d’Afghanistan : reconstruire un pays qui n’en est finalement pas un, remplir un tonneau des Danaïdes budgétaire pour financer des projets à l’avenir douteux, mener une campagne de contre-insurrection qui doit à la fois éliminer physiquement l’adversaire, conquérir les cœurs des Afghans en respectant leurs coutumes incompatibles avec les règles d’engagement des forces

Le Pakistan et l’Afghanistan : paradoxes d’une stratégie

À lire ci-dessous : l’article d’Adrien Schu, “Le Pakistan et l’Afghanistan : paradoxes d’une stratégie”, paru dans Politique étrangère 1/2013.
Disponible ici en français (texte intégral en PDF).

Résumé : Le Pakistan soutient des groupes insurgés en Afghanistan pour rompre les liens entre New Dehli et Kaboul et pour s’assurer d’une profondeur stratégique dans un éventuel conflit avec l’Inde. Pour ce faire, Islamabad accepte une certaine porosité de sa frontière afghane et prend ainsi le risque de réévaluer la contestation de la ligne Durand : Kaboul l’a en effet toujours dénoncée comme un héritage de la colonisation, alors que les Talibans, pour leur part, ont toujours refusé de la légitimer.

Couv PE 1-2013 HD petit formatDepuis 1974, le Pakistan mène une politique de soutien à des groupes insurgés en Afghanistan. Cette politique a pour objectif premier de rompre la proximité entre Kaboul et New Delhi afin d’éliminer le risque d’un double front en cas de guerre avec l’Inde et de garantir aux Pakistanais une « profondeur stratégique ». Elle vise aussi à préserver l’intégrité du Pakistan, menacée par la contestation de la frontière pakistano-afghane, appelée ligne Durand[1].

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