La rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Hubert Beuve-Méry, intitulé « De l’accord de Munich à la fin de l’État tchéco-slovaque », et publié en 1939 (
Étiquette : Allemagne Page 12 of 23
La Tchéco-Slovaquie indépendante n’est plus. Cet événement qui a violemment secoué la conscience du monde a peut-être moins ému ceux qui avaient commencé, dès l’accord de Munich, à porter le deuil de l’État tchéco-slovaque. Aujourd’hui, il n’est plus temps de se demander si cet accord était licite, étant donné les traités franco-tchécoslovaques, ni s’il était nécessaire, étant donné la situation politique et militaire de l’Europe à l’automne dernier. Mais il peut être utile de jeter un rapide coup d’œil sur les mois qui se sont écoulés entre les promesses solennelles prodiguées par le Führer en septembre et son entrée à Prague le 15 mars. On y verra, après le précédent autrichien, une nouvelle et douloureuse démonstration des méthodes hitlériennes.
La rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article d’Alfred Grosser, intitulé « Le jeu politique allemand. La situation intérieure et les positions internationales », et publié dans le numéro d’hiver 1951.

On peut dire que, depuis bien longtemps, en Europe, il n’y a plus d’évolution de la politique intérieure qui puisse se dissocier de l’évolution de la politique internationale. C’est ainsi, par exemple, que la date la plus importante de l’histoire de France, depuis 1945, est la même que pour l’Allemagne : c’est l’échec de la Conférence de Moscou, en mars-avril 1947. Elle a marqué, pour la France, le départ des communistes du pouvoir quelques semaines plus tard et, pour l’Allemagne, la séparation progressive en Allemagne orientale et en Allemagne occidentale.
En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, la rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Michel Debré, « Contre l’armée européenne », publié dans Politique étrangère en 1953. Michel Debré occupe alors un poste de sénateur. Il s’oppose avec véhémence au projet de Communauté européenne de Défense (CED), attaquant nommément Jean Monnet et les « théologiens du transfert de souveraineté ».

Quand Démosthène mettait en garde les Athéniens contre Philippe de Macédoine, Démosthène avait raison ! Athènes était une cité, et l’âge venait de plus grands empires. Mais il était deux politiques : l’une qui permettait de les constituer par une alliance et dans la liberté, l’autre qui acceptait de les voir naître de la tyrannie. Nul ne doute, nul n’a jamais douté, que la thèse ardemment défendue par Démosthène fût la seule qui pût garantir l’avenir d’Athènes, celui de la Grèce et de la liberté, la seule qui fût en même temps conforme à l’honneur.
Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2019) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet au droit international et un Contrechamps à l’ambivalence de la relation franco-allemande. Comme à chaque nouveau numéro, de nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité : le Soudan après la chute d’Omar el-Béchir, la fragile modèle démocratique de l’Afrique du Sud, Trump, l’Europe et l’OTAN…
Quelle est la part du droit dans les relations internationales d’aujourd’hui, qui semblent de plus en plus privilégier les affirmations de puissance ? Le droit est à la fois un mode d’organisation, un instrument d’équilibrage des forces brutes, et un instrument de puissance. C’est tous ces visages qu’éclaire ce nouveau numéro de Politique étrangère, à travers les exemples de la Cour pénale internationale, de l’« extra-territorialité » du droit américain, de la complexe construction du droit européen, ou des besoins de régulation de l’internet. Le droit est nécessaire à l’édification progressive d’une société internationale ; mais il ne se suffit pas à lui-même.
Sous les ententes franco-allemandes proclamées, les désaccords s’accumulent. Le traité d’Aix-la-Chapelle réaffirme les domaines de la coopération sans réelle avancée nouvelle. Plus fondamentalement, qu’est-ce qui réunit aujourd’hui les stratégies française et allemande ? L’héritage de décennies de coopération peut-il dépasser l’affirmation d’intérêts nationaux parallèles, voire divergents ? La rubrique Contrechamps de ce numéro pose la question : qu’est-ce qui fait aujourd’hui tenir le tandem franco-allemand ; et, d’ailleurs, tient-il vraiment, sous des sourires affichés mais pâlis ?
Soudan, Afrique du Sud : comment l’Afrique construit-elle ses modèles de transition et de démocratisation ? Faut-il créer une agence de renseignement européenne ? Et connaîtra-t-on jamais la cause du crash qui a coûté la vie à Dag Hammarksjöld ? Politique étrangère explore, une fois encore, de multiples facettes de la vie internationale.
* * *
Découvrez le sommaire complet ici.
Lisez gratuitement :
- l’article de Marion Leblanc-Wohrer, « Le droit, arme économique et géopolitique des États-Unis »
- l’article de Victor Magnani, « L’Afrique du Sud, un modèle démocratique fragilisé ? »
> > Suivez-nous sur Twitter : @Pol_Etrangere ! < <
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.