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Citation du jour : « Le Moyen-Orient en 2029 »

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2019) vient de paraître :
2019-2029 – Quel monde dans 10 ans ?

Découvrez quotidiennement un extrait de l’un des articles de ce nouveau numéro.

Cette citation est extraite de l’article de Fawaz A. Gerges, « Le Moyen-Orient en 2029 », publié dans le n° 1/2019 de Politique étrangère.

Retrouvez le sommaire complet ici.

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« L’Europe au défi des populismes »

Le blog Reflets du Temps, qui consacre une large place aux questions internationales et des recensions de qualité, a publié le 27 août dernier un article mettant à l’honneur le Contrechamps du numéro d’été (2/2016) de Politique étrangère : L’Europe au défi des populismes.

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« Le dossier principal de la Revue, cet été, s’annonçait de toute première importance, et fera du reste l’objet d’un prochain article (Moyen Orient, le nouveau « Grand Jeu »), mais notre propre Une de fin d’été, par sa composition et ses préoccupations se devait de cibler le sujet de Contrechamps : L’Europe au défi des populismes.

Deux forts articles dressent remarquablement l’état des lieux en ce domaine charriant les peurs de tout démocrate. Jean-Dominique Giuliani examine l’Union face à ces menaces, tandis que Georges Mink s’arrête sur le cas de l’Europe centrale, particulièrement la Hongrie et la Pologne.

[…]

L’Europe centrale à l’épreuve de l’autoritarisme

La rédaction a le plaisir de vous offrir un second article du numéro d’été 2016 de Politique étrangère : « L’Europe centrale à l’épreuve de l’autoritarisme », par Georges Mink.

Couv_platI_BATPersonne ne se souvient de la phrase prophétique de Bronislaw Geremek en 1990 : « La voie de la liberté est ouverte, celle de la démocratie reste incertaine. » À l’époque, on pardonnait le pessimisme chronique du professeur éprouvé par l’expérience traumatique de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui dominait alors était l’idée que la marche vers la démocratie était aussi sûre que naturelle. Tout comme l’insertion dans les institutions garantissant la paix et la prospérité en Europe : l’OTAN et la CEE.

Les transitologues s’appliquaient à mesurer la consolidation – Adam Przeworski définissait le régime démocratique « consolidé » par la répétition des alternances entre élites et partis opposés. La démocratie consolidée s’imposait quand elle était « the only game in town ». Les élites de consolidation devaient routiniser, pour que ses mécanismes deviennent des réflexes inconditionnels pour résoudre les conflits publics. Le 1er mai 2004 a clos symboliquement cette longue marche. Voix et mouvements europhobes et/ou antidémocratiques ne se sont certes pas éteints puisque les embryons de l’extrême droite ou droite anti-européenne ont persisté dans toute l’Europe centrale ; certains, après des succès électoraux, participant à des coalitions au pouvoir comme le parti national slovaque (SNS) de Jan Slota en Slovaquie ou la Ligue des Familles polonaises de Roman Giertych.

Les pays de Visegrad semblaient pourtant tracer leur chemin, certains même avec des succès forçant l’admiration à Bruxelles. Ce fut le cas de la Pologne, qui a traversé la crise de 2008-2009 sans récession, quasi seule en Europe. Avec une présidence de l’UE réussie, une politique étrangère proactive, elle passait en première ligue des pays européens. Ces succès ont été par deux fois couronnés par l’UE : la première fois quand Jerzy Buzek fut élu président du Parlement européen, puis avec la désignation de Donald Tusk au poste le plus prestigieux depuis le traité de Lisbonne, celui de président du Conseil européen.

Présentation vidéo du numéro d’été de Politique étrangère

Dominique David, co-rédacteur en chef de Politique étrangère, présente le numéro d’été, consacré au Moyen-Orient : « Moyen-Orient, le nouveau ‘Grand Jeu’ ».

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