Étiquette : banques centrales

Taming the Cycles of Finance?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2024 de Politique étrangère (n° 4/2024). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Matthias Thiemann, Taming the Cycles of Finance? Central Banks and the Macro-prudential Shift in Financial Regulation (Cambridge University Press, 2024, 352 pages).

Matthias Thiemann est professeur associé de politique publique européenne à Sciences Po Paris. Dans cet ouvrage qui est le fruit de plusieurs années de réflexion et d’interviews de banquiers centraux et d’économistes, il analyse l’évolution des politiques macroprudentielles (PMP) aux États-Unis, en Europe et au Royaume-Uni. Les PMP regroupent l’ensemble des outils permettant aux banques centrales et autorités de régulation de surveiller et de prévenir les risques systémiques susceptibles de se manifester au sein du secteur bancaire, de la finance de l’ombre (shadow banking) et des marchés financiers.

La banque-providence & The Lords of Easy Money

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2022 de Politique étrangère (n° 3/2022). Stefano Ugolini propose une analyse croisée des ouvrages d’Éric Monnet, La banque-providence. Démocratiser les banques centrales et la monnaie (Seuil, 2021, 128 pages) et de Christopher Leonard, The Lords of Easy Money: How the Federal Reserve Broke the American Economy (Simon & Schuster, 2022, 384 pages).

La crise des subprimes, puis celle du Covid-19, ont profondément et durablement transformé la structure de nos systèmes financiers, ainsi que le rôle joué par les autorités monétaires. Il paraît désormais difficile de remettre en question l’idée, déjà avancée il y a plus de deux siècles par Adam Smith, que la banque centrale est un « grand moteur de l’État ». Dans le consensus d’avant 2008, la doctrine de l’indépendance des banquiers centraux s’était largement appuyée sur le postulat que la politique monétaire pourrait être menée de manière « neutre », c’est-à-dire sans générer des effets redistributifs entre différentes catégories de la population. Ce présupposé ayant été battu en brèche par les effets constatés des interventions massives mises en œuvre depuis lors, la question de la légitimité démocratique de l’action monétaire se pose donc naturellement. Elle est traitée, avec les mêmes interrogations mais de manière diamétralement opposée, par ces deux ouvrages destinés au grand public, récemment parus des deux côtés de l’Atlantique.

Le secteur financier face au choc du COVID-19

Accéder à l’article d’Arnaud Odier, « Le secteur financier face au choc du COVID-19 » ici.

Retrouvez le sommaire complet du numéro 3/2020 de Politique étrangère ici.

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