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Retour d’histoire. L’Algérie après Bouteflika

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2020). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Benjamin Stora, Retour d’histoire. L’Algérie après Bouteflika (Bayard, 2020, 166 pages).

Le nouveau livre de Benjamin Stora est pour l’essentiel une réflexion sur le Hirak, qui s’est développé spontanément depuis le 22 février 2019, sur tout le territoire algérien, et dont la mobilisation se poursuit, en dépit d’un certain essoufflement. Il s’agit d’une mise en perspective de « la grande secousse » qui affecte ce pays et apparaît, selon l’auteur, comme un « seuil » important dans son histoire. « Raconter une révolution encore en acte, quasiment en temps réel et en direct, n’est pas une tâche facile », reconnaît‑il. Mais Benjamin Stora a pu appréhender l’acte I – la chute de Bouteflika – et l’acte II – l’élection du président Tebboune – de cette révolution inachevée.

Bouteflika. L’histoire secrète

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2020). Dominique David propose une analyse de l’ouvrage de Farid Alilat, Bouteflika. L’histoire secrète (Éditions du Rocher, 2020, 400 pages).

On lit ici l’histoire d’un homme singulier. Né au Maroc dans une famille assez peu portée à la révolte anticolonialiste – il sera traité de « Marocain » jusqu’au bout de sa vie politique –, tard rallié à la cause du Front national de libération (FLN), pris sous la protection de l’armée « extérieure » et particulièrement de Boumediene, ministre de Ben Bella, complice du coup d’État qui le renverse, affiche internationale d’une Algérie-locomotive du tiers-monde dans les années 1970…

« L’Algérie face aux changements »

Le journal La Croix a publié le 2 octobre dernier un article de Jean-Christophe Ploquin, consacré au dossier du numéro d’automne de Politique étrangère (3/2015) : « L’Algérie, nouvelle force régionale ? ».

logo_lacroix« L’Algérie va-t-elle écrire une nouvelle page de son histoire ? Ce pays pivot du Maghreb va devoir négocier des changements majeurs dans les années à venir. Politiquement, la succession du président Abdelaziz Bouteflika, âgé de 78 ans et qui en est à son 5e mandat, devra être négociée. Économiquement, la rente pétrolière n’est plus garantie avec l’effondrement des prix des hydrocarbures. Diplomatiquement, le splendide non-alignement du pays, cultivé depuis l’indépendance, devient difficile face aux périls qui s’accumulent aux frontières.

Ce sont ces nombreux défis qu’examinent quatre auteurs dans le dossier consacré à l’Algérie par la revue Politique étrangère. Tous pressentent d’inéluctables évolutions mais s’interrogent sur la capacité du pays à les appréhender. »

Pour lire l’article de Jean-Christophe Ploquin dans son intégralité, cliquez ici.

La politique étrangère de l’Algérie : le temps de l’aventure

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro d’automne 2015 de Politique étrangère que vous avez choisi : « La politique étrangère de l’Algérie : le temps de l’aventure ? », par Jean-François Daguzan.

PE 3-2015_CouvertureLongtemps, la politique étrangère algérienne est allée de son train de sénateur. Définie dès les premières années de l’indépendance et marquée par la guerre de libération, la politique étrangère du jeune État s’est caractérisée par l’énoncé d’un ensemble de dogmes dont les gouvernements successifs ne sortirent jamais vraiment. Elle dut bien prendre en compte la fin des blocs et les désillusions de l’après-décolonisation, mais sans jamais se défaire tout à fait des habits d’un certain un âge d’or. La diplomatie fut si importante pendant la période Boumediene qu’elle favorisa l’émergence de diplomates de grande qualité qui furent très actifs dans les organisations internationales. Cette politique étrangère suit un fil rouge : Abdelaziz Bouteflika.

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