Étiquette : Bundeswehr

The Responsability to Defend

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2022 de Politique étrangère (n° 3/2022). Hans Stark, ancien Secrétaire général du Cerfa à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Bastian Giegerich et Maximillian Terhalle, The Responsability to Defend: Rethinking Germany’s Strategic Culture (Routledge, 2021, 148 pages).

Dans son discours au Bundestag du 26 février 2022, le chancelier Scholz a annoncé une révolution copernicienne en matière de politique de défense et de sécurité en Allemagne. Cette décision n’est pas seulement due à l’invasion russe en Ukraine. Elle s’explique aussi par un besoin criant en matière de défense : l’Allemagne, en dépit des 50 milliards d’euros initialement consacrés à la défense dans son budget 2022 (avant l’invasion), n’est en mesure ni de se défendre, ni de contribuer substantiellement à la défense de l’Europe, que ce soit dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) ou dans celui de l’Union européenne.

[CITATION] Quel rôle pour la Bundeswehr ?

Accédez à l’article de Stephan Martens ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 3/2021 de Politique étrangère ici.

Historical Experience : Burden or Bonus in Today’s Wars ?

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (1/2015). Stéphane Taillat propose une analyse de l’ouvrage d’Eric Sangar, Historical Experience. Burden or Bonus in Today’s Wars? The British Army and the Bundeswehr in Afghanistan  (Freiburg im Breisgau, Rombach, 2014, 280 pages).

SangarLa littérature sur l’adaptation militaire a connu un renouveau avec les conflits d’Irak et d’Afghanistan. Conçue comme un processus de changements organisationnels, doctrinaux et opérationnels en temps de guerre, l’adaptation a été analysée selon différentes échelles (institutions et unités sur le terrain) ou à partir de plusieurs variables (matérielles, culturelles, sociales, politiques). Eric Sangar s’intéresse ici au rôle de l’histoire dans ce processus. Amplement discutée dans les cercles militaires – notamment anglo-saxons –, la recherche d’enseignements par l’observation du passé demeure sous-théorisée. D’un côté domine une conception positiviste de l’histoire comme réservoir d’expériences dont il suffirait d’identifier les plus pertinentes. De l’autre, se retrouve une vision critique insistant sur le danger des métaphores et analogies.

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén