Étiquette : capitalisme Page 1 of 4

Le capitalisme de l’apocalypse

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2025 de Politique étrangère (n° 3/2025). Vincent Piolet propose ici une analyse de l’ouvrage de Quinn Slobodian, Le capitalisme de l’apocalypse. Ou le rêve d’un monde sans démocratie (Seuil, 2025, 368 pages).

Après son livre Les Globalistes. Une histoire intellectuelle du néolibéralisme (Paris, Seuil, 2022), l’historien canadien Quinn Slobodian, professeur à l’université de Boston, continue à analyser les effets du néolibéralisme sur les politiques contemporaines – le néolibéralisme étant défini ici comme les différentes variantes du libertarianisme, allant du minarchisme (État minimal) à l’anarcho-capitalisme (absence d’État). Cette dynamique a ses meneurs, à commencer par l’influent Milton Friedman après la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux magnats actuels de la Silicon Valley.

Affaires privées

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Christophe Masutti, Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance (C&F Éditions, 2020, 480 pages).

Christophe Masutti allie le regard de l’historien, l’expérience du praticien et la démarche militante dans cette somme sur la surveillance numérique et la vie privée en ligne : universitaire, hacktiviste et administrateur du réseau Framasoft dédié au logiciel libre, l’auteur s’approprie, autant qu’il déconstruit, le concept de « capitalisme de surveillance ».

Il faut taxer la spéculation financière

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Norbert Gaillard, économiste, propose une analyse de l’ouvrage de Ivar Ekeland et Jean-Charles Rochet, Il faut taxer la spéculation financière (Odile Jacob, 2020, 240 pages).

Ivar Ekeland, ancien président de l’université Paris-Dauphine, et Jean-Charles Rochet, professeur d’économie à l’université de Genève, analysent les effets néfastes de la spéculation, listant les diverses mesures destinées à lutter contre ce qui est devenu l’un des principaux fléaux de notre capitalisme financier.

Capitalisme

Cette recension constitue la note de tête du dossier « Lectures » du numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). L’économiste Norbert Gaillard y propose une analyse croisée de trois ouvrages : Michel Aglietta (dir.), Capitalisme. Le temps des ruptures (Odile Jacob, 2019, 592 pages) ; Thomas Kalinowski, Why International Cooperation is Failing: How the Clash of Capitalism Undermines the Regulation of Finance (Oxford University Press, 2019, 304 pages) ; Branko Milanovic, Capitalism, Alone: The Future of the System that Rules the World (Harvard University Press, 2019, 304 pages).

Les travaux remettant en cause le capitalisme ont foisonné depuis la récession de 2007-2009. L’examen de ces publications permet d’identifier dix dérives de notre système économique : la logique antagoniste du capitalisme, l’accroissement des inégalités, le spectre d’un pouvoir ploutocratique, le manque d’éthique de certaines élites, la constitution de rentes, le poids exorbitant de la finance, l’évasion fiscale, l’instabilité des marchés financiers, les politiques monétaires expansionnistes, et enfin l’insoutenabilité du régime de croissance.

Page 1 of 4

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén