Étiquette : capitalisme Page 2 of 4

Broken Bargain

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère
(n° 3/2019)
. Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Kathleen Day, Broken Bargain: Bankers, Bailouts, and the Struggle to Tame Wall Street (Yale University Press, 2019, 440 pages).

Kathleen Day, professeur à l’université Johns Hopkins, montre comment, depuis près de 40 ans, le lobby bancaire américain obtient de Washington le vote de lois qui nuisent systématiquement aux contribuables. Sont particulièrement critiquées ici les législations déréglementant le secteur financier et autorisant le renflouement (bailout) d’institutions menacées de banqueroute.

Shadow Banking and the Rise of Capitalism in China

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Andrew Collier, Shadow Banking and the Rise of Capitalism in China (Palgrave Macmillan, 2017, 208 pages).

Andrew Collier, ancien président de la filiale américaine de la Bank of China International, analyse le système financier chinois en se penchant spécifiquement sur le shadow banking.

L’auteur rappelle tout d’abord les causes profondes de la naissance puis de l’essor de cette finance de l’ombre, qui échappe à tout contrôle réglementaire et alimente toutes sortes de projets, légaux et illégaux.

Des capitalismes non alignés

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Joël Ruet, Des capitalismes non alignés. Les pays émergents, ou la nouvelle relation industrielle du monde (Éditions Raison d’agir, 2016, 224 pages).

Des capitalismes non alignés

Afin de mieux rejeter en bloc les idées périmées qui font de la Chine l’« atelier du monde » et de l’Inde le « bureau du monde », l’auteur avance plusieurs thèses séduisantes. La principale est que l’émergence accélère la globalisation. Les États émergents ont appris à innover non pas en proposant simplement de meilleurs produits mais en engageant des processus d’« hybridation créative » par lesquels la conception, la production et la distribution sont repensées dans le cadre de la globalisation. Du coup, les flux d’investissements, les exportations et les importations sont de plus en plus complexes et segmentés. Dans le même temps, le Nord et le Sud ont perdu de leur homogénéité économique.

Danser sur un volcan. Espoirs et risques du XXIe siècle

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2017). Yannick Prost propose une analyse de l’ouvrage de Nicolas Baverez, Danser sur un volcan. Espoirs et risques du XXIe siècle (Albin Michel, 2016, 248 pages).

Danser sur un volcan

Le dernier ouvrage de Nicolas Baverez offre un morceau de bravoure, qui consiste à essayer d’expliquer simultanément les transformations du capitalisme, le retour des conflits et la relation entre les deux. Le terme de disruption pourrait résumer le nouveau siècle : une série d’événements très peu probables mais dont l’effet de propagation et de dommage « génère une incertitude radicale ». Nicolas Baverez est surtout connu pour ses positions déclinistes, qui fustigent habituellement l’excès de dépenses publiques, l’incapacité de la France à réformer son économie, l’immobilisme social, etc. L’ouvrage leur est fidèle, mais il nuance le propos et élargit son diagnostic au reste de l’Occident. Le capitalisme connaît une évolution majeure qui met à mal les États développés : la révolution numérique non seulement permet de contourner les frontières et rend obsolète le système fiscal sur lequel repose l’État providence, mais elle profite d’abord à quelques oligopoles américains.

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