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Affaires privées

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Christophe Masutti, Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance (C&F Éditions, 2020, 480 pages).

Christophe Masutti allie le regard de l’historien, l’expérience du praticien et la démarche militante dans cette somme sur la surveillance numérique et la vie privée en ligne : universitaire, hacktiviste et administrateur du réseau Framasoft dédié au logiciel libre, l’auteur s’approprie, autant qu’il déconstruit, le concept de « capitalisme de surveillance ».

Il faut taxer la spéculation financière

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Norbert Gaillard, économiste, propose une analyse de l’ouvrage de Ivar Ekeland et Jean-Charles Rochet, Il faut taxer la spéculation financière (Odile Jacob, 2020, 240 pages).

Ivar Ekeland, ancien président de l’université Paris-Dauphine, et Jean-Charles Rochet, professeur d’économie à l’université de Genève, analysent les effets néfastes de la spéculation, listant les diverses mesures destinées à lutter contre ce qui est devenu l’un des principaux fléaux de notre capitalisme financier.

Capitalisme

Cette recension constitue la note de tête du dossier « Lectures » du numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020). L’économiste Norbert Gaillard y propose une analyse croisée de trois ouvrages : Michel Aglietta (dir.), Capitalisme. Le temps des ruptures (Odile Jacob, 2019, 592 pages) ; Thomas Kalinowski, Why International Cooperation is Failing: How the Clash of Capitalism Undermines the Regulation of Finance (Oxford University Press, 2019, 304 pages) ; Branko Milanovic, Capitalism, Alone: The Future of the System that Rules the World (Harvard University Press, 2019, 304 pages).

Les travaux remettant en cause le capitalisme ont foisonné depuis la récession de 2007-2009. L’examen de ces publications permet d’identifier dix dérives de notre système économique : la logique antagoniste du capitalisme, l’accroissement des inégalités, le spectre d’un pouvoir ploutocratique, le manque d’éthique de certaines élites, la constitution de rentes, le poids exorbitant de la finance, l’évasion fiscale, l’instabilité des marchés financiers, les politiques monétaires expansionnistes, et enfin l’insoutenabilité du régime de croissance.

The Failure of Financial Regulation

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2019)
. Giuseppe Bianco propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Anil Hira, Norbert Gaillard et Theodore H. Cohn, The Failure of Financial Regulation: Why A Major Crisis Could Happen Again (Palgrave Macmillan, 2019, 256 pages).

Une conviction actuellement très répandue est que la crise financière mondiale de 2007 a provoqué un changement radical dans la réglementation, qui aurait rendu le système cohérent et résilient. Les politistes et économistes auteurs de cet ouvrage estiment, eux, que les tendances de fond qui ont mené à la crise n’ont pas été affectées par une réglementation financière toujours inadéquate. Un petit nombre de sociétés et d’individus ont détourné les règles du capitalisme libéral et permis l’essor du capitalisme financier.

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