Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et directeur des publications de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Vincent de Gaulejac et Isabelle Seret, Mon enfant se radicalise. Des familles de djihadistes et des jeunes témoignent (Odile Jacob, 2018, 288 pages).
Vincent de Gaulejac, professeur émérite à l’université Paris-Diderot, préside le Réseau international de sociologie clinique. Dans un article paru en 2014[1], il définit cette discipline comme « l’analyse des processus sociopsychiques qui caractérisent les relations complexes et intimes entre l’être de l’homme et l’être de la société ». Voilà qui paraît abscons aux non-initiés mais qui devient plus clair à la lecture de son nouvel ouvrage.
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