Étiquette : crise européenne

PE n° 4/2021 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2021) vient de sortir ! Ce numéro spécial aborde la question : « Politique étrangère : la France à un tournant ? ». Trois dossiers – la stratégie française à horizon 2030, l’Europe et les sorties de crises, le Sahel – permettent d’y apporter des réponses. Enfin, deux autres articles viennent éclairer l’actualité : l’Afghanistan et les talibans, la tentation autocratique de la Pologne

Face à un monde dont les fondamentaux se redéfinissent, la politique étrangère de la France est elle-même en question. Dans quelles géographies faut-il affirmer sa présence ? À quels défis majeurs faut-il répondre pour survivre dans le monde de demain ? Quel rapport à ce monde redessiner quand se ferment, sur le naufrage afghan, trente années d’interventions extérieures occidentales ?

L’option européenne est une priorité pour tout raisonnement de politique étrangère français. Mais pour quelle Europe ? La crise du Covid nous lègue-t-elle une Union « fédéralisée », ou confirme-t-elle la résilience des égoïsmes nationaux ? L’Union européenne est-elle décidée à se donner les moyens – en particulier budgétaires – de réussir sa transition numérique et environnementale ? Et décidera-t-elle de s’affirmer enfin au service de sa propre sécurité ?

La question des réfugiés : 3 questions à Matthieu Tardis

Auteur de l’article « L’accueil des réfugiés : l’autre crise européenne » paru dans le numéro automne 2015 de Politique étrangère (3/2015), Matthieu Tardis a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

Pourquoi la crise des migrants – qui n’est pas nouvelle – s’est-elle brutalement accélérée depuis l’été 2015 ?

LE_Eithne_Operation_TritonIl s’agit avant tout d’une crise des réfugiés. Selon le HCR, il n’y a jamais eu autant de réfugiés dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale. L’Union européenne a été jusqu’à présent relativement protégée. Elle le reste d’une certaine manière quand on la compare à des États comme la Turquie ou le Liban. C’est parce que les conflits durent, notamment le conflit syrien, et que les conditions de vie dans les pays de premier asile se dégradent, particulièrement au Liban, que les réfugiés reprennent la route en prenant des risques importants.

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