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The Rage: The Vicious Circle of Islamist and Far-Right Extremism

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Thomas Bouvatier propose une analyse de l’ouvrage de Julia Ebner, The Rage: The Vicious Circle of Islamist and Far-Right Extremism (I. B. Tauris, 2018, 224 pages).

The Rage décrit la relation gagnante-gagnante entre l’ultra droite et l’islam intégriste. Connu sous le nom de « radicalisation réciproque », ce cercle vicieux a largement été sous-exploré.

Histoires du djihad

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°2/2018). Laurence Bindner propose une analyse croisée des ouvrages de Lemine Ould M. Salem, L’Histoire secrète du djihad. D’Al-Qaïda à l’État islamique (Flammarion, 2018), de Hélène Sallon, L’État islamique de Mossoul. Histoire d’une entreprise totalitaire (La Découverte, 2018), et de Romain Caillet et Pierre Puchot, « Le combat vous a été prescrit ». Une histoire du djihad en France (Stock, 2017).

L’effondrement de l’État islamique (EI) en tant que proto-État n’a pas pour corolaire son anéantissement. En témoigne, au-delà de la reprise des activités clandestines au cœur même de sa base territoriale, ou du repli de combattants vers d’autres provinces actives, la survivance de l’idéologie-matrice qu’est le djihadisme. Si le système mis en place par l’EI a déçu de nombreux adeptes, la doctrine et l’utopie qu’il portait demeurent, à bien des égards, intacts, sur les différents théâtres d’opérations ainsi qu’en Occident. Ces ouvrages offrent trois perspectives sur la menace djihadiste, trois analyses sous des angles complémentaires. Tout d’abord la lecture, à travers le prisme d’une figure tutélaire d’Al-Qaïda, des orientations historiques adoptées par cette organisation met en lumière la constance doctrinale, en dépit du délitement du groupe. Le deuxième ouvrage étudie comment l’EI a mis en place et imposé une doctrine proche, concrétisée dans sa forme la plus extrême comme modus vivendi, à des millions d’individus. Le troisième livre, enfin, analyse la façon dont cette idéologie s’est greffée sur le contexte français, mutant et s’adaptant sur plusieurs générations.

Comprendre le terrorisme

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Nicolas Hénin, Comprendre le terrorisme, (Fayard, 2017, 280 pages).

Le concept de terrorisme demeure flou pour beaucoup. Il suffit, pour en juger, d’explorer les réseaux sociaux ou d’écouter certains « experts » à la télévision ou à la radio.

C’est donc à un nécessaire travail pédagogique que Nicolas Hénin – reporter de guerre, auteur de plusieurs ouvrages, dont Jihad Academy (Fayard, 2015), et aujourd’hui président d’Action résilience – s’attelle ici. Avec succès. Sa méthode consiste à traiter en dix courts chapitres quelques-unes des questions les plus importantes autour du terrorisme celles aussi qui donnent lieu à l’expression du plus grand nombre d’idées préconçues, et à exposer clairement les arguments susceptibles d’y répondre, en faisant appel à des travaux de recherche reconnus.

Le Jihadisme des femmes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar, Le Jihadisme des femmes. Pourquoi ont-elles choisi Daech ? (Seuil, 2017, 112 pages).

Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar sont deux chercheurs connus pour leurs travaux sur la radicalisation. Le premier est professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, le second directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Dans ce court ouvrage, ils cherchent à croiser la vision du psychanalyste et du sociologue pour tenter de « détecter des passerelles entre faits psychiques et faits sociaux ». Leur objectif est de mieux comprendre le phénomène du djihadisme féminin. Pour ce faire, ils ont collecté des données – soit directement (entretiens, consultations cliniques), soit indirectement (ouvrages, articles de presse) –, sur une soixantaine de cas.

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