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Le jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2020). Marc Hecker propose une analyse de l’ouvrage de Hugo Micheron, Le jihadisme français. Quartiers, Syrie, prisons (Gallimard, 2019, 416 pages).

Le Jihadisme français est tiré d’une thèse de doctorat réalisée sous la direction de Gilles Kepel à l’École normale supérieure. Son auteur, Hugo Micheron, a conduit un travail d’enquête considérable, notamment en milieu carcéral où il a pu échanger avec 80 djihadistes. Le livre est divisé en trois parties – quartiers, Syrie et prisons – qui correspondent aux principaux espaces de diffusion du djihadisme contemporain à la française.

The Islamic State in Khorasan

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et directeur des publications de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Antonio Giustozzi, The Islamic State in Khorasan: Afghanistan, Pakistan and the New Central Asian Jihad (Hurst, 2018, 296 pages).

Antonio Giustozzi est visiting professor au King’s College de Londres et chercheur associé au Royal United Services Institute (RUSI). Il est reconnu comme l’un des meilleurs connaisseurs de l’Afghanistan, pays où il a travaillé pour l’Organisation des Nations unies et pour l’Union européenne. Ses précédents ouvrages – dont Koran, Kalashnikov and Laptop (Hurst, 2007) et Empires of Mud (Hurst, 2009) – ont fait l’objet de recensions élogieuses.

Mon enfant se radicalise

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et directeur des publications de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Vincent de Gaulejac et Isabelle Seret, Mon enfant se radicalise. Des familles de djihadistes et des jeunes témoignent (Odile Jacob, 2018, 288 pages).

Vincent de Gaulejac, professeur émérite à l’université Paris-Diderot, préside le Réseau international de sociologie clinique. Dans un article paru en 2014[1], il définit cette discipline comme « l’analyse des processus sociopsychiques qui caractérisent les relations complexes et intimes entre l’être de l’homme et l’être de la société ». Voilà qui paraît abscons aux non-initiés mais qui devient plus clair à la lecture de son nouvel ouvrage.

Où va l’Afghanistan ?

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en cette rentrée l’article du numéro d’hiver 2018-2019 – disponible dès demain – que vous avez choisi d'(é)lire : « Où va l’Afghanistan ? », écrit par Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), et chercheur senior à Asia Centre.

Derrière la tragique litanie des attentats et la multiplication des initiatives appelant à un dialogue inter-afghan pour sortir le pays d’une suite de guerres ouverte voici bientôt quarante ans, où va l’Afghanistan ? Quatre ans après l’arrivée au pouvoir d’Ashraf Ghani, l’incertitude prévaut sur tous les plans : sécuritaire, politique, et économique. Pour autant, le régime affaibli ne s’effondre pas, et les talibans ne peuvent garder plus de quelques jours les rares capitales provinciales qu’ils tentent de conquérir, telles Kunduz en 2015 et Ghazni en 2018. Cet apparent enlisement ne doit toutefois pas faire penser que rien ne bouge : la société afghane s’éveille, les talibans s’interrogent sur la ligne à suivre, et l’apparition des émules de Daech mobilise Russes et Chinois, qui entendent prendre la main pour contrer la menace, tandis que l’administration Trump parle aux talibans. Alors que le pays s’enfonce dans la crise, un nouveau Grand Jeu se dessine, sans claires perspectives de paix.

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