Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). Alexandre Pamart propose une analyse de l’ouvrage de Mathilde Andreis, La disparition de l’eau en Irak. Aux sources d’une crise avec l’Iran et les pays voisins (L’Harmattan, 2022, 156 pages).

Arrière-plan : photographie de la NASA représentant un cours d'eau en Irak. Couverture du livre de Mathilde Andreis au premier plan.

La disparition de l’eau en Irak est constatée depuis plusieurs décennies. L’Irak se superpose pourtant en partie à l’ancien territoire de la Mésopotamie, région entre les fleuves Tigre et Euphrate, berceau de la civilisation de Sumer. La communauté internationale accorde une grande importance à l’environnement, mais l’Irak est peu abordé sous cet angle. Le pays a vécu quatre événements successifs qualifiés d’« accidents » avec un impact sur la situation hydrique : la guerre Iran-Irak, la première guerre du Golfe et les embargos économiques, la deuxième guerre du Golfe, enfin la prise de Mossoul par Daech.