Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2023 de Politique étrangère (n° 2/2023). Alexandre Pamart propose une analyse de l’ouvrage de Mathilde Andreis, La disparition de l’eau en Irak. Aux sources d’une crise avec l’Iran et les pays voisins (L’Harmattan, 2022, 156 pages).
![Arrière-plan : photographie de la NASA représentant un cours d'eau en Irak. Couverture du livre de Mathilde Andreis au premier plan.](https://i0.wp.com/politique-etrangere.com/wp-content/uploads/2023/07/2023-07-10_Pamart.png?resize=629%2C357&ssl=1)
La disparition de l’eau en Irak est constatée depuis plusieurs décennies. L’Irak se superpose pourtant en partie à l’ancien territoire de la Mésopotamie, région entre les fleuves Tigre et Euphrate, berceau de la civilisation de Sumer. La communauté internationale accorde une grande importance à l’environnement, mais l’Irak est peu abordé sous cet angle. Le pays a vécu quatre événements successifs qualifiés d’« accidents » avec un impact sur la situation hydrique : la guerre Iran-Irak, la première guerre du Golfe et les embargos économiques, la deuxième guerre du Golfe, enfin la prise de Mossoul par Daech.
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