
Retrouvez l’article d’Olivier Schmitt ici.
Découvrez le sommaire du numéro 3/2025 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2025 de Politique étrangère (n° 3/2025). Amélie Zima, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose ici une analyse de l’ouvrage de Keir Giles, Who Will Defend Europe? An Awakened Russia and a Sleeping Continent (Hurst, 2024, 280 pages).
L’ouvrage de Keir Giles, expert des forces armées russes, a pour ambition d’analyser les moyens de dissuader la Russie d’étendre la guerre en Europe au-delà de l’Ukraine.
Pour appuyer son propos, l’auteur établit trois postulats. Le premier est qu’il n’existe pas de solution négociée au conflit en Ukraine, étant donné que les buts de guerre russes visent à la destruction de l’État ukrainien. En sus de la préparation des armées et des populations, la meilleure garantie de sécurité pour l’Occident serait donc d’aider massivement l’Ukraine. A contrario, l’incapacité à le faire aurait un effet néfaste : la perte de crédibilité de l’Occident, incapable de défendre ses valeurs. Le deuxième postulat est que la Russie est encouragée par la faiblesse, et ne pourra être stoppée que par une force militaire crédible. Le troisième est que la confrontation entre l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et la Russie est inégale. Cette dernière n’a pas besoin de disposer de forces équivalentes à celles de l’OTAN : il lui suffit de tester la validité de l’article 5 et de persuader les États membres de l’Alliance que le coût de la confrontation serait exorbitant.
À l’occasion de la parution du nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2025) et de son Contrechamps sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine, l’Ifri et la Société de géographie ont été heureux de s’associer pour vous proposer une conférence avec les deux auteurs de ce Contrechamps, qui s’est tenue mercredi 19 mars à la Société de géographie.
Trois ans après l’invasion russe en Ukraine, les questions de base demeurent. À quel moment négocier ? Que négocier : un arrêt immédiat des combats ou un dispositif durable de paix ? Sur quelles garanties de sécurité – garanties d’une interposition provisoire ou garanties de fond ? Avec quelles perspectives pour une sécurité élargie à l’Europe, c’est-à-dire pour la coexistence future avec la Russie, pour Kiev mais aussi pour les autres Européens ?
Intervenants :
Modération : Marc Hecker, directeur adjoint de l’Ifri et co-rédacteur en chef de Politique étrangère.
Accédez au replay de cette conférence ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2024 de Politique étrangère (n° 2/2024). Frédéric Charillon propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Dominique Merchet, Sommes-nous prêts pour la guerre ? L’illusion de la puissance française (Robert Laffont, 2024, 224 pages).
À la question qu’il pose en titre, le spécialiste de relations internationales et de défense de L’Opinion répond : non. Rappelons que l’auteur n’est nullement antimilitariste, ni défaitiste, ni décliniste : ses années d’expertise sur les questions militaires lui valent le respect des armées, avec lesquelles il entretient une relation souvent amicale – le livre est d’ailleurs dédié à la mémoire du général Georgelin.
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