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Retrouvez le sommaire du numéro 2/2021 de Politique étrangère ici.
Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro d’été 2021 de Politique étrangère (n° 2/2021) – disponible dès lundi 7 juin – que vous avez choisi d'(é)lire : « Détroit d’Ormuz : la guerre des nerfs », écrit par Morgan Paglia, doctorant à l’Institut catholique de Paris et à l’École pratique des hautes études.
L’interdépendance économique pousse un nombre croissant d’acteurs à percevoir les échanges internationaux comme un moyen d’influence et de coercition. Cette tendance, désignée en anglais par l’expression weaponized interdependance, se fait particulièrement sentir près des détroits, ou les plus modestes passages étroits, qui sont environ 200 dans le monde. Parmi ceux-ci, Ormuz fait partie des points stratégiques les plus sensibles : près de 90 % du pétrole produit dans le Golfe – entre 20 % et 30 % du pétrole brut mondial – quitte la région sur des tankers qui doivent passer par ce goulet d’étranglement de 55 kilomètres de large. Aucune des solutions terrestres existantes – pipelines, oléoducs, camions – ne pourrait offrir une voie de substitution viable en cas de fermeture du détroit.
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