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Reintegrating Jihadist Extremist Detainees

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Daan Weggemans et Beatrice de Graaf, Reintegrating Jihadist Extremist Detainees: Helping Extremist Offenders Back into Society (Routledge, 2017, 168 pages).

Ce livre est issu d’une analyse réalisée par deux chercheurs, Daan Weggemans de l’université de Leiden et Beatrice de Graaf de l’université d’Utrecht, pour le compte de l’organisation néerlandaise « Politie en Wetenschap ». L’objectif de cette dernière est de servir de passerelle entre les milieux scientifique et sécuritaire, afin d’améliorer les pratiques policières et judiciaires.

Les âmes errantes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Tobie Nathan, Les âmes errantes (L’Iconoclaste, 2017, 256 pages).

Tobie Nathan, professeur émérite de psychologie à l’université Paris 8, est connu pour avoir fondé le premier centre d’ethnopsychiatrie en France. Son parcours est marqué par de multiples expériences internationales : il a grandi en Égypte et a occupé différents postes en Afrique (directeur du bureau régional de l’Agence universitaire de la Francophonie à Bujumbura, conseiller culturel à Conakry) et au Proche-Orient (conseiller culturel à Tel Aviv). Auteur prolifique, récompensé par le prix Fémina de l’essai en 2012, il se penche dans son nouvel ouvrage sur un sujet d’actualité : la radicalisation.

Sidérations. Une sociologie des attentats

Deux ans après les attentats du 13 novembre 2015, nous vous invitons à relire cette recension de l’ouvrage de Gérôme Truc, Sidérations. Une sociologie des attentats (PUF, 2016), écrite par Marc Hecker et publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère n° 4/2016.

Cet ouvrage est tiré d’une thèse de doctorat soutenue à l’École des hautes études en sciences sociales en 2014. Gérôme Truc a cherché à comprendre pourquoi des individus se sentent touchés par des attentats qui ne les ont pourtant pas directement visés. Pour ce faire, il se penche plus spécifiquement sur trois attaques terroristes dont les dates ont marqué le début du XXIe siècle : 11 septembre 2001, 11 mars 2004 et 7 juillet 2005. Il analyse les réactions politiques, la couverture médiatique et les témoignages de milliers d’anonymes. L’effet de sidération, explique-t-il, varie en fonction d’un « entrelacs complexe de sentiments impersonnels et personnels ».

La Fracture

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Frédéric Charillon propose une analyse du nouvel ouvrage de Gilles Kepel, La Fracture (Gallimard/France Culture, 2016, 288 pages).

La Fracture

Après le succès de son Terreur dans l’Hexagone (2015) et bien d’autres travaux de référence, Gilles Kepel publie en les retravaillant (augmentées d’un prologue et d’un épilogue inédits) ses chroniques pour France Culture, qui accompagnèrent une actualité tragique marquée par de nombreux attentats, de septembre 2015 à juillet 2016, de la tuerie de Charlie Hebdo jusqu’à l’assassinat du père Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, en passant par Nice. Plus qu’un nouveau livre sur l’islamisme, c’est là une réflexion de sociologie des relations internationales qui nous est offerte. D’autres voient dans les attentats récents soit l’effet boomerang d’une politique étrangère française colonialiste – et donc coupable –, soit le maquillage religieux superficiel d’une délinquance classique.

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