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L’assujettissement des nations

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Mathias Audit propose une analyse de l’ouvrage de Renaud Beauchard, L’assujettissement des nations. Controverse autour du règlement des différends entre États et investisseurs (Éditions Charles Léopold Mayer, 2017, 172 pages).

Cet ouvrage, qui devrait éclairer les lecteurs souhaitant comprendre les procédures d’arbitrage entre États et investisseurs étrangers et les enjeux juridiques, économiques et politiques de ce domaine bien particulier, est rédigé en termes clairs, et son propos est éminemment didactique. Il arrive à point nommé puisque ce mode de règlement des litiges a quitté le monde discret et restreint des spécialistes et des revues juridiques dédiées, pour le débat public. On sait que depuis la négociation du projet de traité de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne (TAFTA), l’ISDS en anglais (Investor-State Dispute Settlement) ou le RDIE en français (Règlement des différends relatifs aux investissements étrangers) fait l’objet d’échanges souvent très polémiques, lesquels ont été exacerbés par la ratification du même type de traité entre, cette fois-ci, le Canada et l’Europe (CETA).

Les États au Moyen-Orient : crise et retour

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article, « Les États au Moyen-Orient: crise et retour », écrit par Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine de l’Ifri, et paru dans notre nouveau numéro (n° 1/2018), « États : quel nouveau souffle ? ».

L’analyse de la faiblesse des États en Afrique du Nord et au Moyen-Orient occupe en continu les politologues pratiquement depuis leur création, sur les ruines de l’empire ottoman et après l’échec des colonisations ­européennes. Le constat est généralement celui d’États faibles, pourtant paradoxalement qualifiés de « forts », et qu’il faudrait en réalité plutôt qualifier de « durs ». Cette dureté étant celle de régimes établis, en l’absence d’alternance démocratique, comme propriétaires exclusifs et intransigeants d’institutions qui exercent le monopole de la force sur le territoire – soit la classique définition wébérienne de l’État.

PE 1/2018 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2018) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux États, qui, avec la mondialisation, voient leurs frontières et leurs souverainetés s’affaiblir. Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? C’est la réponse que tente d’apporter ce premier dossier de l’année 2018. Parallèlement, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, en particulier sur la crise en Catalogne, le devenir de l’Égypte du général Sissi ou encore  l’impasse dans laquelle semble être le Venezuela.

Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? Le débat sur « la fin des États » a pu le laisser croire ; mais on assisterait plutôt à une prolifération des « désirs d’États », divers et contradictoires. Politique étrangère s’interroge sur le rôle et le destin de ces États, si différents selon leurs histoires et leurs environnements.

États à reconstruire (Syrie, Irak), chancelants mais résistants (Liban), contestés de l’intérieur (Royaume-Uni, Espagne), menacés de naufrage (Égypte, Venezuela), ou États forts (la Chine de Xi Jinping et ses stratégies de plus en plus visibles et globales) : tous forment, en réalité, la seule structure pérenne de la scène internationale.

En un temps où le multilatéralisme semble contesté, voire méprisé par le plus grand d’entre eux, les États-Unis, on doit s’interroger sur ce qui est commun à tous ces États, sur ce qui les différencie, pour imaginer ce que pourrait être leur société de demain.

France Inter : Internet, outil de puissance

Le grand bainLe numéro 2/2012 de Politique étrangère est mis en avant sur le site de l’émission « Le Grand Bain » (section « Bibliographie »), pour son dossier « Internet, outil de puissance ».

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